Opinion

  • Tribune libre

28e Journée de la concorde nationale et de la réconciliation à Oyo : l’histoire et l’événement

Mercredi 26 Juin 2019 - 13:15

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel


Du 10 au 12 juin à Oyo, dans le département de la Cuvette, le Comité de suivi de la convention pour la paix et la reconstitution du Congo (CSCPRC) a organisé les activités commémoratives de la Journée de la Concorde nationale et de la réconciliation sur le thème « Réconciliation nationale et marche vers le développement : le cas d’Oyo », comme pour marquer un tournant par rapport à ce qui s’est fait entre 2009 et 2018 sous l’angle de la paix.

En effet, sur le plan historique, il est bon de relever que lors du Dialogue national sans exclusive de 2001, les signataires de la convention avaient noté avec satisfaction les efforts de reconstruction déployés par le gouvernement après la guerre de 1997. Ils s’étaient engagés, dans la systématisation de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, à poursuivre les efforts à tous les niveaux, notamment dans le cadre institutionnel, le volet social et humain, et le développement économique.

Concernant le développement économique, les participants à ce dialogue avaient indiqué que pour améliorer la croissance, le Congo devait déployer les efforts dans les directions ci- après :

  • L’augmentation de la productivité ;
  • La transformation positive des structures économiques ;
  • La réduction des inégalités entre les villes.

Ce qui a été organisé à Oyo et qui s’est résumé par la visite des neuf  sites, l’atelier encadré par la FAO au profit des jeunes producteurs agricoles d’Oyo, d’Owando et de Makoua, la causerie-débat avec deux sous-thèmes et les activités socioculturelles s’inscrit bien dans le volet « reconstruction »  qui ressortit bien à la compétence du  CSCPRC, conformément à ses textes fondateurs.

Au regard de l’ensemble des activités menées, on peut être permis de retenir que la ville d’Oyo et ses environs constituent comme la préfiguration de la « Zone économique spéciale Oyo-Ollombo »

L’analyse des forces, faiblesses et opportunités de ce milieu a permis aux deux cent quarante participants de se fixer sur ce qui suit et de recommander quelques pistes d’orientation :

  • Oyo constitue un véritable havre de paix
  • Quelles précautions prendre de nouveau pour le renforcement de la paix et de la concorde dans notre pays ?
  • Quel peut être l’apport d’Oyo, de la Cuvette et des autres départements du Congo pour la pacification véritable et durable du Pool ?
  • L’engagement institutionnel de la mairie d’Oyo pour appuyer l’agriculture urbaine et périurbaine
  • La réalisation d’une étude de marché au profit des petits producteurs pour identifier les nouvelles niches des marchés et la demande réelle en produits agricoles
  • La mise en place d’une plate-forme des producteurs précurseurs des chaînes de valeurs (inclusives)
  • La mise en place d’un « système intelligent » de transfert de compétences et de technologies
  • La lutte conséquente contre les effets du changement climatique
  • La réfection dans les délais raisonnables de la route nationale n°2
  • Le maintien continu de la paix et de la sécurité.

Les deux cent quarante participants se sont parfaitement rendus compte que les objectifs poursuivis au travers du thème choisi ont été atteints, et que l’exemple d’Oyo qui est un havre de paix avec des infrastructures économiques et socioculturelles qui favorisent le développement et permettent le vivre ensemble et la concorde entre filles et fils de la contrée et du Congo, pourrait être « tenté » ailleurs.

Après la commémoration réussie de l’activité sus-évoquée, on peut être permis d’exposer modestement que l’édition du 10 juin 2019 à Oyo exercera une influence durable dans les esprits de la population de la zone considérée et des Congolais vertueux.

 

 

Emile Aurélien Bongouandé, commissaire

Edition: 

Édition Quotidienne (DB)

Notification: 

Non

Tribune libre : les derniers articles