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Certains citoyens ne mesurent pas l’atrocité du coronavirus !

Samedi 28 Mars 2020 - 15:00

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 Et pourtant des mesures préventives édictées par les pouvoirs publics sont claires, notamment la fermeture des débits de boissons, des regroupements dont le nombre ne dépassant pas cinquante, se parler en respectant la distanciation sociale d’un mètre, se laver régulièrement les mains, éviter de se toucher la figure et de se saluer à travers des contacts physiques, éternuer dans le creux du coude et autres. Loin d’être un bluff, la maladie est là vu les ravages qu’elle cause dans le monde entier. Alors, diable, pourquoi certaines personnes dans nos quartiers ne veulent pas respecter les consignes barrières ? Peut-être qu’elles sont mal informées des dégâts que cause cette pandémie ou elles s’obstinent à ne pas accepter ces informations.

Ce comportement est regrettable et cause du tort aux autres. Une dispute a opposé dans un quartier de la ville deux familles à cause des remarques-conseils d’un voisin qui avait constaté que celui qui vivait à côté de lui foulait aux pieds des mesures-barrières. « S’il te plaît. Eloigne-toi de moi en parlant, car les mesures gouvernementales recommandent cela à cause du coronavirus », a dit ce voisin.  L’autre voisin qui a mal interprété ce conseil rejoint sa famille  pour lui dire qu’il venait d’être taxé d’un malade de coronavirus. Et après, c’est une grande dispute qui s’est déclenchée. N’eût été l’intervention d’autres voisins, cela allait terminer par une bagarre.

Comme on le voit, il y a certaines gens qui ne prennent pas au sérieux des mesures édictées par les pouvoirs publics. D’où la nécessité d’étudier d’autres stratégies de faire passer l’information auprès de ces « réfractaires ». Et l’inconscience de ce genre de personnes ne s’arrête pas que là. Certains débits de boissons vendent en cachette. Seuls les habitués connaissent ces lieux et les encombrent chaque jour.

Du côté des transports en commun,  la chose n’a vraiment pas changé. A vrai dire, ce serait le nombre de sièges divisé par deux qui serait le nombre de passagers accepté dans un bus ou un taxi. « Mon patron ne m’a pas encore autorisé de faire cela », a répondu un contrôleur de bus à un client. Du côté de certains lieux de culte,  les adeptes et fidèles changent d’endroits de rassemblement et ne respectent même pas les consignes barrières. Ils choisissent le domicile de tel ou tel fidèle pour se regrouper sporadiquement avec des nombres de gens dépassant même une cinquantaine.

Ce sont là quelques cas d’inconscience sociale que nous avons pu constater dans  nos arrondissements. Il devient donc urgent que la force publique, pour que ces mesures-barrières puissent être appliquées à près 97%, emploie des manières coercitives. Dans des situations comme celle-ci, il y a toujours des citoyens qui se comportent comme des « corps isolants » qui ne laissent pas passer le courant dans l’appartement commun, en l’occurrence le Congo pour ce cas échéant.    Gare à ces gens-là.   Ils sont avec nous. Démasquons et dénonçons-les !

Faustin Akono

 

Faustin Akono

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Édition Quotidienne (DB)

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