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De la crise sanitaire à la crise économique, comment relever le défi d’une coopération solidaire et apaisée ?

Lundi 20 Avril 2020 - 17:45

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Ma contribution

La crise sanitaire représente un état de santé délabré, une situation d’endémie, d’incapacités physiques, morales, psychologiques, mentales et sociologiques. La crise économique se rapporte à la société de consommation  qui, depuis des siècles, a classé l’être humain au second plan et le matériel au premier plan.

De nos jours, la course à l’armement de destruction massive est devenu un sport international  aux allures athlétiques avec pour seul objectif réduire la population du monde. Mais de quel droit et dans quel but ? La santé de l’économie est proportionnelle à celle des êtres humains valides qui l’animent. Quand ces derniers sont mis à mal, l’économie tangue et pour preuve. Le virus nommé « coronavirus » vient de nous donner une leçon de l’histoire, il nous enseigne qu’aucun être humain ne peut vaincre ce que la nature a créé. Tout ce que les humains inventeront en mal se retournera contre eux.

Relevons le défi d’une société solidaire et apaisée

Arrêtons-nous un peu  de cette course à la dérive et reculons de deux pas pour mieux sauter.  Remettons la vie au centre de nos débats et non la mort. Avec la vie, le monde est à notre portée. Regardons nous dans le miroir et posons-nous de bonnes questions : D’où venons-nous et où allons-nous ?

Pour sortir de l’impasse dans lequel nous nous sommes engloutis, revenons à nos traditions et méditons sur ces paroles de sagesse :

 « Le plus important sur cette terre ce sont les êtres humains et non le matériel, quand vous avez les êtres humains le matériel est à votre portée.»

« Accueillons les êtres humains d’où qu’ils viennent avec leurs défauts et leurs qualités, leur couleur de peau, etc.  Si nous ne prenons en considération que leurs défauts, nous ne cohabiterons avec personne et le monde ne sera qu’un abime de désespoir.»

« Es-tu prêt à donner ton chien en pâture aux lions pour seul  motif qu’il est enragé ?»

 

Eugénie Mouayini Opou

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Édition Quotidienne (DB)

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