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Les candidats au CEPE affûtent leurs armes

Samedi 11 Juillet 2020 - 15:00

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 Ce sont des écoliers et écolières dont l’âge varie entre 10 et 13 ans qui vont affronter, pour la première fois, le premier examen d’Etat appelé le certificat d’études primaires et élémentaires (CEPE) au cours de la semaine qui commence.

 On constate un certain optimisme chez de nombreux parents et responsables des établissements publics ou privés. Cet optimisme, disent certains parents interrogés, se justifie par le déroulement, il y a quelques jours, d’un autre examen d’Etat appelé baccalauréat technique qui concerne les élèves de terminale. « Le CEPE va aussi bien se passer », disent ces parents.

Mais on observe une frange des parents et responsables des écoles privées qui semble voir les choses autrement. Quand on entend parler cette frange, elle évoque de temps en temps le problème des fascicules pédagogiques dont les éléves de l’école privée n’ont pas été bénéficiaires au même titre que ceux de l’école publique. C’est pourquoi ces parents et responsables scolaires du privé affirment que ce problème pourrait handicaper les élèves de l’école privée lors du déroulement des épreuves du CEPE.

« Non, cette question ne doit pas être vue de la sorte, car l’Institut national de recherches et d’actions pédagogiques a toujours élaboré des programmes officiels pour toutes les classes. Donc si l’école publique et privée s’est servie de ces programmes, tous ces candidats auront les mêmes chances au CEPE », a dit un agent de l’Inrap, rejetant l’argumentaire du manque des fascicules pour les élèves de l’école privée qui serait un handicap.

Que ces parents et responsables ne fassent pas peur aux candidats. Ces quelques semaines qu’ils ont eu à passer  avec leurs maîtres et maîtresses, nous l’espérons bien, ont été des moments qui leur ont permis  d’assimiler  des notions qu’ils ne maîtrisaient pas. Et lorsqu’on aborde les candidats, ils se disent prêts à aller au « combat ». Alors le discours tenu par certains parents et responsables relatif à la non-distribution des fascicules aux candidats des écoles privées devrait cesser à quelques jours du jour J.

L’examen d’Etat étant une compétition nationale, nous ne voyons pas comment l’erreur va être commise pour que les sujets ne soient pas à la portée des enfants. Déjà à quelques semaines dudit examen, quelques tests zonaux ont été concluants dans de nombreuses écoles privées. Et cela a été constaté par des observateurs avertis.

Ainsi, les parents sceptiques devraient voir les choses autrement, car la poésie, le chant, le calcul écrit, la dictée, la rédaction et les questions de cours sont là des disciplines que les enfants ont toujours traitées. Laissons-les affronter  les épreuves de leur premier diplôme sans peur panique mais avec joie, courage et volonté pour qu’ils passent en classe de sixième l’année scolaire suivante. Cessons de penser que le manque de fascicules à l’école privée  est un handicap.

  

Faustin Akono

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Édition Quotidienne (DB)

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