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Les cotisations sociales ignorées par l’informel

Samedi 21 Septembre 2019 - 19:31

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L’informel, tout le monde le sait, participe activement à la problématique de l’insertion socio-économique des individus. Mais les relations de travail dans ce secteur sont fondées sur l’emploi occasionnel, sans accords contractuels comportant des garanties en bonne et due forme.

Par secteur informel, l’on désigne l’ensemble des activités de commerce, de production de biens et services à valeur marchande qui échappent partiellement ou totalement à la législation qui régit ce champ d’activités. Quoiqu’utilisant un personnel, ce secteur s’acquitte rarement des cotisations sociales et faute de contrat, les limogeages abusifs sont monnaie courante.

Si les choses ne sont pas prises au sérieux, le rythme avec lequel l’informel prend corps et s’enracine sur le territoire national ouvre trop la voie à un futur non « assuré » pour tous ceux qui émargent dans ce secteur. D’ailleurs, des plaintes et désolations sont entendues presque tous les jours, car les femmes et les hommes qui y travaillent ne sont pas immatriculés par leurs employeurs à la Caisse nationale de sécurité sociale. Pendant ce temps, l’âge avance.

Il est temps que les services concernés amplifient leur rigueur afin de mettre fin à ce désordre. Les propriétaires des unités de production dans l’informel, que celles-ci soient petites ou grandes, doivent les faire connaître auprès des services de sécurité sociale et immatriculer leurs agents. A bon entendeur salut !

 

 

   

Faustin Akono

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Édition Quotidienne (DB)

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