Opinion

  • Humeur

Soignons l’image des tests et concours de sélection !

Samedi 20 Juillet 2019 - 18:30

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel


Ce billet d’humeur part du constat réel traduisant des lamentations de certains parents des candidats et candidates qui se présentent à certains tests et concours de recrutement organisés soit par les privés ou par l’Etat. Commençant tout d’abord par répondre de façon concise et précise à ces deux questions : « Pourquoi organise-t-on les tests et concours ? », « Quels sont alors les critères pour satisfaire à un test ou à un concours ? ». Les réponses claires à ces deux questions sont les suivantes : c’est pour sélectionner les meilleurs candidats dans les disciplines ou matières que le test ou le concours peut avoir. En d’autres termes, les tests ou les concours sont des compétitions intellectuelles qui permettent de déceler des aptitudes des « concurrents ».

Cela étant, on peut donc retenir, dans un premier temps, en ce qui concerne le test, l’idée des meilleurs candidats et celle des places, semble-t-il, qui sont limitées. Et dans un deuxième temps, l’idée de la moyenne ou de la note d'admission en ce qui concerne le concours. Le constat est que de nombreux tests et concours font fi de ces principes élémentaires ou de ces critères objectifs tels que : meilleures notes, meilleurs classements ou rangs donc la compétence  pour faire valoir des critères subjectifs, notamment des ramifications amicales, parentales, le marchandage des notes, la force financière, le trafic d’influence et d’autres.

Ce constat se justifie par un cursus aléatoire des candidats, semble-t-il, admis au concours d’entrée à telle ou telle école, à tel ou tel institut. Encore que si tous ces candidats qui passent de l’autre côté du « tamis sélectionneur »  étaient objectivement sélectionnés, ils devraient défendre avec ardeur leurs nouveaux statuts d’« élèves ou candidats admis » aux concours ou aux tests. Malheureusement sur cet aspect, il y a des exemples qui parlent d’eux-mêmes, en l’occurrence des cas de renvois, dans certains instituts et écoles, des apprenants qui n’atteignent même pas de notes de redoublement durant toute l’année. Quelle honte !

Alors dans ces conditions, on peut donc dire, comme l’affirment et confirment certains parents des candidats heureux et malheureux qu’il y a une espèce de « légèreté » et de « laisser-aller » dans la sélection des meilleurs. «  Nous, parents qui assistons au déroulement de ces tests, n'avons que nos yeux pour voir mais nous n’avons pas le pouvoir de dénoncer sur le champ ce qui se passe. », s’est plaint un parent d’un candidat qui s’est présenté à un test que nous taisons le nom. Aucun test ou concours n’échappe à ce jeu de la « magouille», du « tripatouillage » et des « doubles copies » dont certaines sont bien montées et travaillées quelque part par une « main experte » affiliée à un candidat aux capacités parfois douteuses. Cette façon de faire tend à ternir l’image de ces compétitions intellectuelles que sont des tests et concours et cela est connu de tous. C’est triste, dénonçons-le avec vigueur !

Encore que si les trafics d’influence, le pouvoir d’argent et la parenté continuent d’être au rendez-vous dans l’organisation des tests et concours, le risque est grand d’ouvrir grandement la voie aux tests et concours de façade et c’est le pays qui prendra le coût. Suivez notre regard. Si cela persistait, nous finirons par citer nommément certains « tests » où les plaintes et lamentations sont enregistrées à chaque édition.

 

Faustin Akono

Edition: 

Édition Quotidienne (DB)

Notification: 

Non

Humeur : les derniers articles