Opinion

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Deuxième manche

Vendredi 5 Juillet 2019 - 14:13

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Ils vont refaire le tour des stades égyptiens, balle au pied, dès ce vendredi pour tenter de passer le cap des huitièmes de finale et espérer aller plus loin : franchir les quarts, les demi-finales puis, pourquoi pas, accéder en finale. Ils, ce sont les athlètes engagés dans la plus prestigieuse des compétitions africaines de football, la Coupe d’Afrique des nations, qu’accueille le pays des pharaons.

Des vingt-quatre pays représentés au tour préliminaire lancé le 22 juin dernier, huit ont fait leurs valises, ressentant quelques remords sur la prestation des staffs techniques et des joueurs. Il semble qu’en matière de sport, notamment de football, les têtes tombent plus facilement. Comme quoi, les cœurs sont sensibles aux défaites sportives, parce qu’en plus d’être des occasions de réjouissances populaires, n’exagérons rien, ces rendez-vous peuvent aussi être le reflet de la bonne santé physique et mentale des nations.   

Si on devait s’en tenir à la représentativité, la CAN Egypte 2019 a vu l’Afrique de l’ouest faire le plein de la participation avec huit sélections nationales. Peut-être qu’elle investit beaucoup dans la formation des jeunes pousses qui finissent par faire chavirer les arènes du football mondial. On observe combien les équipes de cette partie de l’Afrique alignent nombre de joueurs évoluant en Europe et en Asie. Ceci dit, enlever la Coupe tient à autre chose qu’à ces statistiques valables pour les archives.

La magie d’une compétition sportive, quand elle gravit un nouvel échelon comme c’est le cas pour la CAN à partir de ce 5 juillet, réside dans le fait que les équipes se battent pour leur propre compte ; ceux de leurs joueurs présentés comme les meilleurs sur la base de leurs performances individuelles ont à cœur de montrer qu’ils ne sont pas primés pour rien.

Les amateurs du football auront de quoi boire le petit quand on sait que ce mois de juillet leur offre, en plus de la CAN, la Copa america avec une finale prometteuse entre le Brésil et le Pérou, au mythique stade Maracaña de Rio de Janeiro, le 7 juillet, alors que la Coupe du monde féminine de football qui se joue en France livrera sa finale entre les Etats-Unis et les Pays-Bas à la même date. A table on ferait miam, miam…

 

Les Dépêches de Brazzaville

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