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L’hygiène dans les transports en commun

Samedi 25 Janvier 2020 - 15:45

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La réalité très dérangeante pousse des passagers à parler sans cesse dans l’indifférence totale des chauffeurs et contrôleurs. Ces derniers se préoccupent plus de leurs recettes journalières que de la propriété de leurs véhicules et de leur corps. Leurs moyens de transport montrent à l’intérieur comme à l’extérieur une épaisse couche de saleté cumulée pendant des jours.

Du matin jusqu’aux heures tardives, des taxis, cars,  bus,  et vélos djakarta ne transportent pas que des mêmes passagers. Certains clients porteurs de pathologies avec leurs affaires de toute nature peuvent laisser en descendant  des microbes. Alors si la propreté de ces véhicules n’est pas faite de façon régulière, ils seront des milieux de contamination microbienne.

 Quand il est 22 heures voire 24 heures, la plupart des moyens de transport sont garés dans des stations de lavage et de gardiennage pour leur entretien et  leur sécurité. Cependant, il y a des chauffeurs et contrôleurs qui reprennent leur travail à 5 heures du matin et les premiers clients qui empruntent leurs bus  constatent la présence des débris, des moustiques,  des mouches et même des odeurs nauséabondes s’y dégagent.

Pire encore, souvent ces jeunes contrôleurs se présentent à leurs clients sans avoir fait leur toilette corporelle. Et d’autres ne se gênent pas de fumer une cigarette dans le bus. «Ma mission est de transporter les passagers. Le reste, ce n’est pas mon problème. Le propriétaire de ce bus ne veut pas dépenser pour le lavage de son véhicule. Et comme il n’y a aucun contrôle des services d’hygiène, cela m’arrange aussi. Je circule librement », disait un chauffeur à un client. C’est triste !

 Les syndicats des transporteurs en commun  se soucient seulement des taxes et d’autres amendes dont paient les propriétaires des moyens de transport. Ils devraient aussi pousser ces mêmes propriétaires à penser à l’hygiène de leurs véhicules. Les clients ne prennent pas ces moyens de transport pour en sortir infectés mais pour être transportés sainement jusqu’à bon port. Si aucune disposition n’est prise du côté des gestionnaires de nos cités urbaines, à l’allure où vont les choses, les transporteurs en commun négligeront à long terme la propreté de leurs véhicules. Ainsi donc, ces moyens de transport en commun deviendront des « berceaux des microbes ». Et pourtant la propreté chasse la maladie et attire les clients. Allons-nous continuer à observer cette réalité !

 

Faustin Akono

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Édition Quotidienne (DB)

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