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Jeudi 17 Avril 2014 - 2:28

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L’intérêt que suscite le livre en Afrique s’impose de mois en mois comme l’un des phénomènes les plus marquants de ce début de siècle. Il se traduit, bien sûr, par l’essor de la littérature et la reconnaissance universelle de la qualité des œuvres que publient les écrivains du continent. Mais il se marque aussi par l’attrait grandissant que suscitent les actions engagées un peu partout dans le monde pour faire mieux connaître du grand public les livres et les auteurs africains.

Pour ne citer que la France, nous rappellerons à l’appui de cette assertion l’énorme succès remporté ces dernières années, dans le cadre du Salon international du livre de Paris, par le stand Livres et Auteurs du Bassin du Congo qui, il y a un mois, a battu tous les records d’affluence. Avec le résultat que cette même institution – créée par notre groupe de presse, rappelons-le sans vaine modestie – se voit de plus en plus sollicitée pour des manifestations publiques centrées sur le livre et la lecture.

C’est ainsi qu’elle prendra part dans les prochaines semaines, toujours à Paris, à trois grandes manifestations : d’abord, du 16 au 18 avril, à la Semaine africaine qu’organise la prestigieuse université Sciences-Po sur le thème « L’Afrique passe à la vitesse supérieure » ; ensuite, le 23 avril, dans les locaux de l’Unesco, à la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur ; enfin, du 11 au 15 juin, au Marché de la poésie dont le Bassin du Congo est, cette année, l’invité d’honneur. À chaque fois, la Librairie-Galerie Congo, située rue Vaneau, en plein cœur donc de la capitale française, sera la vitrine de l’extraordinaire mouvement qui pousse aujourd’hui la littérature africaine sur le devant de la scène mondiale.

D’où cette question, qui nous est de plus en plus souvent posée : le temps n’est-il pas venu de donner à l’Afrique les moyens techniques qui permettraient aux peuples la composant d’éditer et de diffuser à un prix raisonnable les livres qui lui parviennent aujourd’hui au compte-gouttes ? Et cette autre question : le Congo ne devrait-il pas faire maintenant de la réponse à cette question l’un des objectifs majeurs de sa politique culturelle ?

Les Dépêches de Brazzaville

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Édition Quotidienne (DB)

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