Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fin mot du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
EmploiMardi 5 Mai 2020 - 18:23 Rien n’est plus important dans le moment présent – en dehors bien sûr de la lutte contre le Covid-19 sur le plan médical – que de préserver les emplois, autrement dit d’aider les acteurs économiques, qu’ils soient petits ou grands, à garder les activités qu’ils ont créées pour mettre en valeur leur savoir-faire. Si on ne le fait pas on peut être certain que la crise économique dont nous subissons les premiers effets, prendra très vite une tournure dramatique. Avec, d’une part, une montée verticale du chômage qui elle-même aggravera les tensions de toute nature qui sont déjà perceptibles au sein de la société civile et, d’autre part, un effondrement brutal de l’économie nationale qui annihilera les avancées réalisées tout au long des vingt dernières années. Que les choses soient claires pour tout le monde, c’est-à-dire, pour les simples citoyens que nous sommes comme pour la puissance publique qui doit gérer la collectivité nationale : préserver l’emploi dans les différentes branches de l’économie est une priorité absolue. Non seulement pour les artisans, les commerçants, les chefs d’entreprise de toute taille, mais aussi et surtout pour l’Etat et ses administrations que celles-ci soient nationales, départementales ou locales. Durement impactée par le confinement qui a provoqué un arrêt aussi général que brutal des activités sur toute l’étendue du territoire, l’économie nationale ne se redressera que si la crise actuelle génère une mobilisation générale. Ce dont elle est encore loin compte-tenu des barrières élevées pour stopper la pandémie du coronavirus. Reconnaissons que cette évidence a été reconnue de façon claire et à plusieurs reprises par les plus hautes autorités de la République et que des dispositions ont été prises dans ce sens tout au long des dernières semaines. Mais, ajoutons à ce qui précède que les services de l’Etat, paralysés eux-mêmes par le confinement, ne se sont pas tous engagés comme il le faudrait dans la relance de l’économie, la protection de l’emploi, le soutien aux acteurs de la société civile. Et précisons aussi que nombre de ces mêmes acteurs n’ont pas pris eux-mêmes la juste mesure de leur responsabilité dans la relance à venir de l’économie. D’où l’idée selon laquelle il convient d’envoyer aujourd’hui des messages forts aux uns comme aux autres. A bon entendeur salut ! Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |



















