Opinion
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CléMercredi 2 Septembre 2020 - 19:03 Quitte à nous répéter ici même une fois de plus disons, sans l’ombre d’un doute, que la clé de notre avenir collectif se trouve dans la nature qui nous entoure. Non pas celle qui jusqu’à présent nous a procuré des revenus considérables – le pétrole, le gaz, les minerais divers – mais celle que nous avons très peu exploitée jusqu’à présent faute de moyens mais aussi de savoirs et donc de compétences suffisantes : c’est-à-dire le sol, la terre, l’eau, les forêts, bref les matières premières agricoles et aquatiques dont les 342.000 kilomètres carrés de notre territoire regorgent.
Si, en effet, nous mettons en valeur les ressources naturelles qui nous entourent sans, bien sûr, porter atteinte à l’environnement dont la protection commande notre avenir, nous franchirons en très peu de temps une étape décisive sur la voie du développement. Il suffit, pour s’en convaincre, de considérer le rôle essentiel que l’agriculture, la pêche, l’élevage ont joué et jouent plus que jamais dans l’émergence d’un grand nombre de pays sur les deux hémisphères que compte le globe terrestre.
Vraie pour ce qui est de la production, cette réalité l’est tout autant pour ce qui concerne le commerce, c’est-à-dire les échanges intérieurs et extérieurs. Car, l’on peut être certain que le monde dans lequel nous entrons en ce début de troisième millénaire verra se développer l’exploitation des ressources naturelles qui seules permettra d’alimenter la population mondiale dont le taux de croissance est aussi puissant que rapide, avec un pic qui culminera prochainement à quelque dix milliards d’êtres humains.
La chance qui est la nôtre, dans ce contexte, est de détenir des ressources agricoles immenses et intactes alors même que dans diverses régions du monde la dégradation des sols, des eaux et des forêts s’accélère au point de prendre une tournure dramatique. Si nous sommes capables d’exploiter ce capital nous-mêmes sans porter atteinte à l’environnement nous figurerons demain parmi les peuples les plus prospères du continent africain.
Inscrire en tête de nos priorités la mise en valeur du trésor que nous ont légué les générations précédentes n’est pas autre chose que nous procurer la clé de l’avenir.
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