Opinion

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Sortie de crise

Samedi 5 Décembre 2020 - 13:29

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Si tout se passe bien dans les semaines à venir et si, comme cela nous est promis par les grands laboratoires mondiaux, la mise en place du vaccin contre le virus Covid-19 se concrétise à l’échelle de la planète, la crise que nous avons vécue tout au long de cette année 2020 prendra fin rapidement. Sans doute laissera-t-elle des traces pénibles dans les sociétés humaines étant donné le nombre élevé de décès qu’elle a provoqué sur les cinq continents, mais elle permettra aussi et surtout une relance des activités humaines dont chacun d’entre nous pourra tirer un profit personnel

 

Ceci, bien évidemment, si les peuples, les nations, les gouvernements en anticipent dès maintenant les effets et s’emploient à relancer leur économie que la pandémie a pratiquement mise à l’arrêt en raison des confinements successifs instaurés pour bloquer la diffusion mortelle du coronavirus. Une évidence qui s’impose désormais à tous les Etats mais aussi à la société civile dans son ensemble qui doit anticiper la levée progressive des barrières ainsi édifiées partout dès le début de cette année.

 

Ce à quoi les pouvoirs publics, chez nous comme ailleurs, doivent cependant veiller dans un tel contexte, c’est bien que leurs administrations n’empêchent pas, ou ne ralentissent pas la relance attendue et espérée en imposant aux acteurs économiques, qu’ils soient petits, moyens ou grands, le paiement immédiat d’impôts, de taxes, de charges diverses qui aggraveraient les difficultés financières auxquelles ceux-ci se trouvent confrontés. S’il est vrai que les finances publiques du Congo, de notre Congo, se trouvent dans une position délicate en raison du surendettement de l’Etat et de la réduction brutale de ses ressources, il l’est plus encore que le secteur privé se trouve, lui aussi, confronté à des difficultés inédites dont l’aggravation risque de  provoquer son effondrement.

 

Tout doit donc être mis en œuvre, aujourd’hui, afin que l’économie nationale se redresse sans délai, que la production et le commerce se relancent, que le chômage ne s’aggrave pas en générant une crise sociale qui elle-même empêcherait le redressement de notre économie. Et qui, soit dit en passant, perturberait dangereusement les grandes échéances électorales à venir au premier rang desquelles figure l’élection présidentielle du début 2021. Parole d’observateur !

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

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