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L'état de la nation

Samedi 12 Décembre 2020 - 18:14

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Le 17 décembre 2019, lors de son message sur l’état de nation, le président de la République rappelait aux dirigeants placés à des postes de responsabilité dans l’administration publique la mission qui leur incombe de répondre aux attentes de leurs compatriotes. Il insistait notamment sur le fait que très souvent, ceux ou celles qui montrent beaucoup d’empressement à accéder aux fonctions d’Etat ne mesurent pas que ces élévations ne dispensent pas les bénéficiaires de l’obligation de résultat.

Considérons l’extrait de cette adresse du chef de l’Etat que nous reprenons ci-dessous : « Assumer des fonctions appelle, dans certaines circonstances, des décisions disciplinaires à prendre et à faire appliquer. Ceux qui veulent diriger en restant innocents n’ont pas leur place là où ils se trouvent. L’efficacité que nous recherchons inlassablement n’est pas dans le laxisme. Quand on veut toujours se faire applaudir, il faut aller ailleurs ».

En insistant sur la possibilité de récompenser mais aussi de réprimander, le président de la République mobilisait contre le laisser-aller et aussi contre ce que l’on nomme communément les antivaleurs. Le relais a-t-il été pris par les autorités habilitées dans ce qu’il est convenu d’appeler le secteur public ? La réponse à cette interrogation serait positive si ce secteur ne souffrait pas du déficit de communication quasi chronique qui est que la population n’est pas toujours informée comme il faut de ce qui marche et ce qui ne marche pas.

La fin de mois correspond à peu près à celle du quinquennat commencé en 2016. Certes à la crise économique en cours depuis bien avant s’est ajoutée celle du nouveau coronavirus et se pose au Congo d’organiser au mois de mars prochain l’élection présidentielle dont le dialogue politique tenu à Madingou dans la Bouenza, les 25 et 26 novembre, a tenté de baliser le chemin.

A n’en point douter le président de la République reviendra sur toutes ces préoccupations lors de son prochain message sur l’état de la nation. On ne peut pas douter qu’il sait où les choses ont mieux tourné, où elles l’ont été moyennement, et où vraiment elles n’ont simplement pas tourné. Il pourrait en tirer les conséquences utiles.

Les Dépêches de Brazzaville

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