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Dimanche 31 Janvier 2021 - 13:19

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La déception est là. Cela s’entend, mais le moment ne se prête pas à la lapidation. Les Diables rouges du Congo n’ont pas franchi le cap des quarts de finale du Championnat d’Afrique des nations de football au Cameroun. Ils ont perdu aux tirs au but 4 contre 5 devant les Aigles du Mali, après un nul blanc durant le temps réglementaire.

Devant le petit écran, la concentration était de mise partout à Brazzaville. Dans une certaine mesure, ce samedi 30 janvier où le couvre-feu est avancé à 20 heures pour cause de Covid-19, les amateurs du ballon rond étaient prêts à rester encore dans la rue pour célébrer une victoire très souhaitée de leur onze national local. La chance n’a pas souri aux Congolais.

Doit-on chercher à lyncher nos jeunes ambassadeurs pour cette courte défaite ? Evidemment que non. Les Diables rouges ont donné le meilleur d’eux-mêmes au long des quatre sorties qu’ils ont effectuées, fiers de hisser haut les couleurs de la nation. Quand on considère que la conjoncture actuelle marquée par la crise sanitaire plombe les rassemblements, au nombre desquels ceux liés à la préparation sportive, il y a lieu de saluer le comportement de nos joueurs locaux.

Néanmoins, les Congolais veulent obtenir un meilleur résultat quand leur équipe nationale les représente sur le continent. Par ces temps crispés du fait des imprécations du coronavirus, une victoire dans une compétition sportive de bon niveau rallume les flammes de l’espérance et permet, le temps des célébrations, de croire aux lendemains meilleurs.

Nous prévoyions que les Diables rouges plumeraient les Aigles comme ce fut le cas en 1972 lorsque le Cameroun porta chance au Congo devant le Mali en Coupe d’Afrique des nations. Les championnats passent mais ne se ressemblent pas. A l’évidence, le souhait qu’il convient d’émettre en direction du staff de la sélection locale est qu’il prenne sur lui d’entretenir la pépinière vue à l’œuvre à Douala et Yaoundé, afin qu’elle ne disparaisse pas de la circulation aussitôt rentrée au pays.

C’est la seule façon de capitaliser sur les acquis et donner plus de chance à la construction d’un excellent Onze national de type A. Bon retour au bercail chers Diables rouges !

Les Dépêches de Brazzaville

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