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Signaux fortsLundi 8 Février 2021 - 18:51 Les plus hautes autorités de la République l’ont visiblement bien compris : ce que le peuple congolais attend aujourd’hui de la part de ses gouvernants est bien la confirmation que la terrible crise qui le frappe comme tous les peuples de par le vaste monde ne perturbe en rien la longue marche vers le progrès entreprise il y a soixante ans lorsque nous avons accédé à l’indépendance. En témoigne la multiplication, ces derniers temps, des actions, des projets, des lancements, des ouvertures dont la cérémonie qui s’est déroulée vendredi dernier à l’université Denis-Sassou -N’Guesso à Kintélé demeurera un symbole.
Alors que le pessimisme généré par la pandémie du coronavirus s’aggrave partout dans le monde et suscite de fortes tensions sociales sur les cinq continents, le fait de prouver de façon concrète, sur le terrain et donc pas seulement verbalement, que les difficultés du temps présent n’hypothèquent en rien le futur proche ou lointain envoie des signaux forts à la société civile dans son ensemble. Et comme il s’effectue à l’approche de l’élection présidentielle du 21 mars, il témoigne de la volonté du chef de l’Etat d’inscrire ces avancées en bonne place dans le programme qu’il présentera le moment venu à ses concitoyens pour les convaincre de voter à nouveau pour lui.
Ajoutons à ce qui précède que les signaux forts ainsi envoyés ne sont pas destinés seulement à la nation congolaise. Parce qu’ils s’inscrivent manifestement dans le cadre du développement coordonné de l’Afrique centrale, du Bassin du Congo, dont dépendront les progrès à venir, ils confirment que l’intégration régionale sous toutes ses formes – technique, économique, financière, sanitaire, culturelle, diplomatique, sécuritaire – a toutes les chances de figurer en bonne place dans la stratégie que Denis Sassou N’Guesso développera lorsque sera lancée officiellement la campagne électorale.
L’idée aussi simple que précise qui se trouve au cœur des actions, des cérémonies que nous voyons se dérouler dans le moment présent est que le meilleur, et non le pire, peut sortir d’une crise aussi grave soit-elle dès lors que la nation et ses dirigeants ne sombrent pas dans la détresse, le désespoir. Se projeter dans le futur de façon positive n’est-il pas la meilleure façon de conjurer le mal ?
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