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Samedi 18 Septembre 2021 - 18:47

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Répondre présent, expliquer et arriver à convaincre. Tel est l’exercice auquel s’est livré le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, samedi 18 septembre, face à la presse, en marge de la clôture du deuxième séminaire gouvernemental inauguré la veille. L’action publique étant par principe conduite pour l’intérêt général, accomplir ce devoir de dire apporte de l’éclairage là où, très souvent, la rumeur enfle et dénature les faits.

Les difficultés multiformes, structurelles et conjoncturelles dans leur essence, qui obèrent tant d’initiatives et limitent la marge de manœuvre des pouvoirs publics, ne sont pas dissimulables. Elles sautent aux yeux d’autant plus qu’elles touchent toutes les couches de la société congolaise. Elles font de telle sorte que tout devient prioritaire. Le rôle de l’exécutif, dans le moment présent, n’est pas de se voiler la face, il est de savoir opérer les bons choix. Sur la longue liste des priorités, celles ayant un impact positif sur le quotidien des citoyens doivent figurer en bonne place.

A quelques jours de la rentrée scolaire, le monde de l’éducation est secoué par des annonces qui ne rassurent pas. Les enseignants du primaire, du secondaire comme ceux du supérieur ont porté leurs revendications sur la place publique après avoir longtemps, comme ils l’expliquent dans les déclarations qu’ils ont publiées en semaine, espéré en vain un retour d’écoute des autorités gouvernementales.

Il est de bon ton qu’Anatole Collinet Makosso n’ait pas fermé la porte du dialogue avec les syndicats concernés. Une grève générale des enseignants des écoles, des facultés et instituts de l’université frapperaient durement ce secteur d’activités qui a su se relever des temps d’incertitudes où le spectre des années blanches planait avec persistance.

Par ailleurs, le nombre chaque jour croissant des apprenants à tous les échelons de l’éducation nationale ne peut être mieux géré que dans un système débarrassé des arrêts de cours engendrés par les grèves. Au gouvernement d’apporter comme il peut des solutions qui conviennent aux problèmes posés ; aux représentants des enseignants de trouver le juste milieu entre les demandes sociales qui leur tiennent à cœur et la responsabilité qu’ils portent en tant qu’éducateurs.

Les Dépêches de Brazzaville

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