Opinion
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- Analyse - Xinhua
DialogueJeudi 11 Novembre 2021 - 18:42 Le « Forum sur la paix » qui a débuté hier à Paris et qui s’achèvera demain a au moins une qualité particulière : celle de mettre les pays dits « du Sud », l’Afrique tout spécialement, au cœur des préoccupations mondiales concernant le maintien ou plutôt le renforcement de la paix sur toute l’étendue de la planète. Avec, en bonne place dans ces débats, la présentation puis l’adoption d’une trentaine de grands projets qui n’ont rien d’abstrait ni de théorique et dans lesquels s’engageront les Etats, leurs gouvernements, mais aussi les grandes entreprises, les investisseurs, les diverses institutions de la société civile. Si tout se passe bien donc, cette quatrième édition du Forum débouchera sur des mesures concrètes concernant « l’égalité entre femmes et hommes, la gouvernance mondiale de la santé, la protection des espaces communs, l’urgence climatique, la sauvegarde des océans, la lutte contre les fake news et les menaces contre la presse, l’accueil et l’encadrement de l’intelligence artificielle, la lutte contre la crise née de la covid-19, la protection de la sphère publique, la réforme du capitalisme, le renforcement de la coopération Sud-Sud, la gouvernance du monde numérique ». Il est logique que dans cette rencontre internationale, dont l’invitée d’honneur est la vice-présidente américaine Kamala Harris et à laquelle prennent part des dirigeants venus de tous les continents, les nations du Grand Sud occupent une place particulière. Mais tout aussi logique que ces dernières y fassent entendre avec force leur voix sur les différents sujets inscrits dans le programme du Forum et mettent en garde les pays riches du Nord contre leur égoïsme dont les dérives climatiques dénoncées à Glasgow, lors de la COP 26, projettent une image terriblement juste. Pour dire et écrire les choses de façon encore plus claire, la quatrième édition de ce Forum de Paris sur la paix est une bonne occasion de rappeler la vérité aux Grands de ce monde qui refusent obstinément de reconnaître leur responsabilité dans les maux de ce temps. Ceci est d’autant plus vrai que leurs propres peuples commencent à se mobiliser et à descendre dans la rue afin de protester contre leur attentisme, leur passivité. Une prise de conscience à laquelle ils vont devoir répondre sans délai s’ils veulent demeurer au pouvoir. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |