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Paix et sécuritéLundi 14 Février 2022 - 13:07 Dans un contexte international très tendu, le mini-sommet d’Oyo samedi dernier a donné lieu à des discussions de fond sur les questions de paix et de sécurité dans la Région des Grands Lacs, en Afrique centrale et en Afrique de l’ouest. Vaste sujet dans un périmètre immense et dispersé où les situations et les contextes sont très dissemblables. Mais avec un fil conducteur : c’est par la médiation et la coopération qu’émergeront des solutions pérennes et cet exercice, le président du Congo avec l’appui de ses pairs en a la ferme volonté. Sur les rives de l’Alima, les quatre chefs d’Etat ont fait le point de l’évolution sécuritaire et politique dans différentes zones en proie à de graves conflits. Dans la Région des Grands Lacs, les opérations conjointes engageant les armées nationales sont menées avec succès contre les groupuscules terroristes. En témoignent les offensives conduites par les armées ougandaise et congolaise en République démocratique du Congo contre les rebelles revendiqués de la branche Afrique centrale de l’Etat islamique. Et les chefs d’Etat s’en sont félicités. Au même titre que les efforts diplomatiques menés au plus haut niveau pour l’ouverture des frontières communes de l’Ouganda et du Rwanda, ou encore la reconnaissance du rôle joué par le président angolais en République centrafricaine au titre de la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs. Des signes forts à quelques jours du sommet de Kinshasa prévu à la fin du mois. Un même principe de médiation appliqué à la Libye et salué à Oyo que porte avec détermination le président Denis Sassou N’Guesso en tant que président du Comité de haut niveau et du Groupe de contact de l’Union africaine sur la Libye. Les quatre dirigeants ont également apporté un soutien total à la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest et aux mesures prises par cette organisation ouest africaine à l’endroit du Mali, de la Guinée et du Burkina Faso. Dans une région en proie à la contagion de la violence, à quelques jours du sommet Europe-Afrique de Bruxelles et d’un probable retrait des forces françaises et de ses partenaires au Mali, les concertations au plus haut niveau sont cruciales pour œuvrer en faveur d’élections et accompagner le redéploiement des forces alliées avec l’implication des contingents africains. Dans un contexte de tension extrême entre les pays pris dans la spirale des coups d'État, le message envoyé par le mini-sommet d'Oyo revêt toute son importance. La préservation de la stabilité en Afrique en est l’enjeu.
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