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Capitaliser sur...

Mercredi 16 Février 2022 - 18:09

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Le plaidoyer mené cette semaine en France, en direction de la diaspora congolaise d’Europe, par le ministre Hugues Ngouélondélé, peut être considéré comme un pas important vers le dialogue nécessaire que les filles et fils du Congo établis à l’étranger devront nouer avec la République. Formés dans divers domaines, parfois aux frais de l’Etat, ces Congolais détiennent en effet une expertise qu’il importe de mettre à la disposition de leur pays d’origine et ainsi contribuer à son développement.

Au regard des informations récoltées autour de cette expérience, le message essentiel porté à la diaspora congolaise est qu’il y a de la place pour ses membres au pays. Il suffira à ceux qui sont disposés à rentrer travailler sur place de postuler dans le domaine de leur qualification. Il est ainsi envisagé la création à Paris, la capitale française, d’un point focal destiné à recenser toutes les demandes, recueillir et traiter toutes les informations en lien avec, disons-le de façon prosaïque, cette sorte de « rapatriement pour l’emploi » qui s’effectuera de l’étranger vers le Congo.

Certes le chiffre de 157 volontaires, dévoilé par le ministre pour évoquer le nombre de Congolais désireux de retourner au pays, n’est pas vertigineux, mais pour un départ il renseigne sur le frémissement qui gagne nos compatriotes de la diaspora dans l’idée de participer activement à la construction de la nation. Les BTP, les banques et les services sont les secteurs ayant récolté le plus de dossiers des Congolais expatriés, ils doivent aussi savoir que dans les domaines de la transformation du bois et des brasseries, les embauches sont disponibles pour les profils d’ingénieurs.

Il s’agit à la fois de changer de discours, afin que prime désormais celui de la recherche du bien-être collectif ; changer de vision de manière à ce que du Congo partent des signaux prometteurs en faveur de notre diaspora, que partout où elle se trouve l’amour de la patrie accompagne tous ses rêves. Comme dans toute démarche expérimentale, les premiers ont souvent été les mieux servis. Les pionniers de ce processus sur le recrutement des Congolais de l’étranger pourront devenir la vitrine d’un nouveau départ de la relation entre le Congo et ses enfants expatriés en quête de retour.

Le temps est venu de positiver l’avenir du pays et de capitaliser sur les bénéfices que comptent lui apporter toutes les intelligences disséminées à travers les cinq continents.

Les Dépêches de Brazzaville

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