Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
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- Analyse - Xinhua
DébatsMardi 8 Mars 2022 - 18:39 Les échanges entre les acteurs politiques et la société civile, lors de la concertation politique d’Owando, dans le département de la Cuvette, du 3 au 5 mars, ont permis de cerner les préoccupations de chacun sur l’avenir du Congo. Tantôt heurtées tantôt apaisées, les prises de parole étaient à la hauteur de l’importance des sujets en discussion. Parmi les points à l’ordre du jour – il y en avait douze –, les plus débattus ont porté sur la révision des listes électorales, le découpage administratif et électoral, le vote par anticipation des membres de la force publique, la biométrie électorale, le renforcement de l’indépendance de la Commission nationale électorale indépendante et le plafonnement du financement des campagnes. Des débats aussi bien constructifs qu’instructifs, car au-delà des passions, les participants sont parvenus à un consensus motivé par la volonté, d’une part, de consolider la démocratie et, d’autre part, de construire le pays dans la paix. La presque totalité des intervenants déclarait “être venue à Owando pour construire et non détruire”. Des mots traduisant l’adhésion des acteurs politiques et de la société civile à l’œuvre commune de bâtir le pays. Cette acceptation du dialogue par tous devrait être soutenue par l’Etat à qui revient la charge d’améliorer la gouvernance électorale et de prendre en considération les questions sociales, politiques et économiques. Certains acteurs sociaux constatent que les débats sont intéressants pendant le déroulement des travaux. Mais les conclusions comblent-elles les attentes de la population ?
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