Opinion

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8 mars

Jeudi 10 Mars 2022 - 18:39

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Si elle constitue le fondement des politiques de lutte contre les inégalités entre les femmes et les hommes, la parité n’est pas qu’un vain slogan chez nous. Au travers des instruments au service de l’égalité mis en place par les pouvoirs publics, les femmes congolaises peuvent se réjouir d’avoir les mêmes opportunités que les hommes, en témoigne l’évolution de l’arsenal juridique en cours d’implémentation.

Les disparités demeurent encore certes dans plusieurs domaines tels que ceux de l’emploi, de l’éducation, de la représentativité des femmes dans les instances de pouvoir politique et économique, mais rien ne prophétise que le chemin vers la lutte d’égalité des droits est incertain. Maintenant que la conscience collective semble en saisir peu à peu les enjeux, il en faut un peu plus d’objectivité aux femmes pour qu’elles surmontent les préjugés encore perceptibles.

Bien que le cadre juridique soit désormais présent et que l’on constate les chiffres en perpétuelle progression, les attentes restent en deçà de ce que l’on pourrait espérer. Parce que tant que les occasions solennelles, comme le 8 mars, destinées à la sensibilisation et à la mobilisation pour les droits des femmes seront perçues que sous le prisme d’occasion festive, la quête vers la parité ne restera qu’un vœu pieux.

Les Dépêches du Bassin du Congo

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