Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
A vous les mamans !Samedi 12 Mars 2022 - 16:00 Une chose est certaine, ce mois de mars qui vous est dédié a fini par s’imposer dans toutes les consciences. A travers les cinq continents quand approche la fameuse date du 8 mars, et bien avant-même, les institutions étatiques, les sociétés savantes, les organisations non-gouvernementales, les formations et associations politiques élaborent des calendriers appropriés pour débattre de la place et du rôle de la femme dans la société au cours d’ateliers très suivis. Ce qui est certain encore, vous avez obtenu la reconnaissance de vos droits. Par le passé, aux commandes de toutes les sphères de décisions, les hommes avaient tendance à vous laisser de côté quand il était question des avantages qui vous sont dus. Les « pauvres » ont fini par se rendre à l’évidence, ils ne peuvent rien sans votre soutien et réciproquement. Dans les rues de Brazzaville, le 8 mars, profitant de la levée de l’une des mesures anti-covid-19 qui devenait insupportable aux yeux de beaucoup, le couvre-feu, nombreuses sont celles parmi vous qui ont littéralement laissé éclater leur joie. C’était tout à fait normal après deux années au cours desquelles cette pandémie a ralenti toutes les activités et fauché autant d’habitudes acquises. L’allégresse était perceptible partout et les étincelants motifs des pagnes que vous portiez à l’occasion ont fait le reste. Notons néanmoins que de nombreuses voix féminines ont montré quelque agacement en observant que dans notre pays, à mesure que l’on célèbre cette journée mémorable du 8 mars, l’argument pagne prend le dessus sur d’autres initiatives plus quantifiables en termes d’émancipation de la femme. Les échanges thématiques autour de la condition de la paysanne, la commerçante, la fonctionnaire, l’universitaire, la journaliste, l’écrivaine, l’agent de santé n’ont pas eu la même importance que les retrouvailles festives. Il n’est pas question de dire que le 8 mars doit être essentiellement fêté dans les instituts, les amphithéâtres. Non, il est de bon ton, au côté de l’agréable que constitue le partage d’un repas et d’un pas de danse, que les mamans n’oublient pas de s’investir dans la réflexion pour améliorer sans cesse leurs conditions d’existence. Elles savent dans tous les cas que quand elles se portent mieux la société aussi se porte mieux. Joyeux 8 mars ! Joyeux mois de la femme ! Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |