Mode

Et si l’on parlait de l’économie de la mode qui pourrait offrir au continent africain un gain essentiel de prospérité !  Les analyses et les chiffres à ce sujet existent. Même les discours les plus solennels, comme ceux des chefs d’Etat de l’Union africaine, en 2019, sur l’initiative panafricaine en faveur de la mode, qui témoignent de la volonté de l’Afrique à aller vers une industrie plus concertée. Pourtant l’attente se fait longue chez ceux qui vivent de cet univers assez complexe.

Les mêmes attentes ont fait écho à Brazzaville, cette semaine, lors d’une conférence sur la richesse de l’économie de la mode, animée par des stylistes bien connus.  Si nous revenons sur le sujet, c’est parce qu’il est clair que développée dans son ensemble, depuis la production de matières premières jusqu’aux textiles et aux accessoires, la mode pourrait bien être un axe majeur de diversification de l’économie du continent.

Dépassé les feux des podiums et les fashions week, lesquels offrent une bonne visibilité au génie des acteurs, il est plus que nécessaire d’aller vers des feuilles de route concrètes sur le soutien à la mode. A l’immédiat, c’est, sans doute, de mettre ensemble les acteurs de la chaîne de valeur. Penser ensuite à la formation, à la certification des intrants et des produits, à la qualité et traçabilité, aux investissements en infrastructures, sans oublier le point saillant de la protection des savoir-faire traditionnels. Et ce n’est pas tout !