Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Emmanuel Mbengué
CrainteMardi 7 Juin 2022 - 19:13 Les élections législatives et locales des 4 et 10 juillet approchent, et les opérations préélectorales s’effectuent normalement. Cependant, la crainte gagne les candidats qui sont à leur première participation si bien qu’ils multiplient les consultations auprès des potentiels électeurs. Les habitués, à tort ou à raison, vont peut-être s’appuyer sur les anciennes stratégies. L’enjeu est majeur au point où toutes les surprises sont permises. C’est pour cela que la prudence doit être de mise aussi bien chez les anciens que chez les nouveaux. Pour diverses raisons, quelques formations politiques tardent à constituer des combinaisons. Elles doivent hâter les pas parce que le temps manque et les dossiers de candidatures viennent d’être clôturés. Les états-majors et les fiefs politiques bougent ! La crainte est d’autant plus grande chez les candidats qui attendent l’aide financière de leurs soutiens ou sponsors. Un appui indispensable souvent versé aux bénéficiaires avec un grand retard et ce qui peut causer un sérieux préjudice parce que les adversaires prennent de l’avance dans la campagne. De leur côté, ceux qui n’ont pas été choisis par leurs structures dirigeantes ressentent non pas de la crainte mais de l’inquiétude de ce que seront leurs lendemains au point où les anciens députés non reconduits incitent les futurs électeurs à contester leurs remplaçants. Autant de signaux qui peuvent laisser craindre que pendant la campagne électorale et même lors du scrutin qu’il ait des troubles provoqués par ces mécontents. Les services de securité ont tout intérêt à prendre des dispositions nécessaires. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |