Opinion

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Brazzaville diplomatique

Lundi 18 Juillet 2022 - 9:59

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La capitale de la République du Congo persévère. Dans l’inextricable dossier libyen, elle a toujours tissé la toile du dialogue entre les parties au conflit veillant à ce que ce mécanisme soit privilégié à la confrontation. La présence sur son sol, le week-end dernier, d’une importante délégation libyenne et de l’émissaire des Etats-Unis d’Amérique, Richard Norland, l'a une fois de plus distinguée comme l’une des capitales diplomatiques les plus en vue de la sous-région d’Afrique centrale.

Les Libyens, faut-il le rappeler, ont multiplié des rencontres dans l'ex-capitale de l'Afrique équatoriale française depuis la désignation du chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso, par ses pairs, en 2016, en qualité de président du comité de haut niveau de l’Union africaine sur la crise libyenne. Et cela fait six ans que les plus hautes autorités congolaises remplissent cette exaltante mission avec l’appui de l’organisation panafricaine, des pays membres dudit comité ainsi que des partenaires étrangers.

Le constat est qu’il n’est pas aisé de conduire une telle mission de conciliation tant qu’agissent dans le pays concerné des factions aux intérêts diamétralement opposés. Quand bien même la volonté y est du côté de la médiation- la preuve en est donnée-, tous les observateurs témoignent de ce que les Libyens sont la clé essentielle pour assurer à leur pays un avenir radieux. Les voisins, en particulier leurs frères Africains, ne peuvent qu’apporter l’aide dont ils ont besoin pour parvenir à ce résultat. C’est le message que répète Brazzaville depuis lors.

Alors qu’au plus fort de la crise éclatée en 2011 les puissances venues régler les comptes du colonel Mouammar Kadhafi étaient restées sourdes aux appels des dirigeants africains pour une solution négociée, les efforts en cours montrent que l’option de la guerre était un pis-aller. Il est grand temps, désormais, que les forces extérieures présentes en Libye, considérées comme l’un des obstacles majeurs à la réconciliation nationale, cessent avec leur politique de la terre brûlée.

Aux « sensibilités » libyennes, parties prenantes aux retrouvailles de la semaine dernière à Brazzaville, de faciliter la tâche du comité de haut niveau désireux de voir leur pays solder le plus tôt possible les onze années de souffrances infligées au peuple libyen.

Les Dépêches de Brazzaville

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