Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
PrévenirVendredi 30 Décembre 2022 - 12:18 Les transformations, même les plus urgentes, exigent de la part de leurs initiateurs de la méthode pour éviter un éternel recommencement. Les besoins actuels en matière d’accès au numérique font qu’à Brazzaville et Pointe-Noire les services habilités mènent des travaux de câblage souterrain qui les obligent à creuser des trottoirs voire des chaussées dans le périmètre urbain. Salutaires pour la connexion des administrations, des entreprises et des ménages, ces opérations comportent aussi des inconvénients non négligeables. En particulier du fait de la négligence avec laquelle les excavations occasionnées par ces aménagements sont colmatées. Ce manque de vigilance est dans une certaine mesure à l’origine de la dégradation des voiries urbaines. L’on sait, en raison des tensions de trésorerie qu’elles éprouvent que les mairies ont de la peine à mettre en œuvre leurs plans de développement. C’est donc à une difficulté supplémentaire qu’elles font face dès lors qu’à la dégradation naturelle des chaussées se conjugue l’effet des chantiers d’interconnexion à la fibre optique décrits plus haut. Incontestablement, il faudra désormais prévoir en préalable à la construction des infrastructures routières des canaux de transport du courant électrique, de l’eau et d’Internet. Une telle politique préviendrait l'enchevêtrement de câbles électriques en exposition et des cas d’électrocution. Il s’agit donc plus globalement de repenser le schéma d’aménagement de nos villes et de nos cités urbaines. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |