Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
CanalisationMardi 3 Janvier 2023 - 11:14 Les pluies qui s’abattent sur la ville de Brazzaville ces derniers temps montrent à quel point la capitale congolaise est vulnérable aux effets du changement climatique, tout en rappelant les défis que la municipalité est appelée à relever pour offrir aux citoyens un cadre de vie assaini. Dans les neuf arrondissements, à l’exception de quelques quartiers bien aménagés, la situation est plus que désastreuse après la moindre précipitation : rues et avenues inondées, habitations envahies par des eaux pluviales qui peinent à couler dans les caniveaux et autres collecteurs bouchés par des immondices. L’une des approches de solution, dans la plupart des cas, viendrait de la construction de canalisations adaptées pour évacuer les flots vers les égouts. Ce qui épargnerait des dégâts les habitants des zones périphériques où le système d’évacuation des eaux est devenu défectueux au regard de la poussée démographique. La conscience collective doit être interpellée par les images des dernières pluies qui se sont abattues entre le cimetière d’Itatolo et le quartier Makabandilou, dans l’arrondissement 9, Djiri, où l’on a vu des hommes et des femmes trouver refuge sur le toit des véhicules, craignant d’être emportés par le courant d’eau. Un spectacle semblable à ceux que l’on observe après le passage d’un ouragan dans d’autres parties du monde. Au risque de vivre le pire un jour, il devient urgent de consentir des efforts colossaux dans le réaménagement du système de drainage des eaux pluviales des villes du Congo. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |