Plastique

La problématique de la pollution plastique a été au centre des débats, du 29 mai au 2 juin, à l’Unesco, à Paris, entre les représentants de 175 pays venus du monde entier. Les participants à ces assises ont appelé à la signature d’un accord pour atténuer le phénomène tant les déchets  plastiques sont présents dans les sols, les mers, les fleuves et les océans.

Par ailleurs, ont-ils rappelé, il y a un peu plus d’une année à Nairobi, au Kenya, un accord de principe a été trouvé pour mettre fin à cette pollution dans le monde avec l’ambition affichée d’élaborer, d’ici à la fin 2024, un traité juridiquement contraignant sous l’égide des Nations unies. 

Au sommet de Paris, des environnementalistes ont réalisé, en outre, que les plastiques empêchent l’eau de pénétrer correctement dans le sol, appauvrissant de ce fait le sous-sol.  Dans le même ordre d’idées, ils ont alerté sur sa présence dans la nature y compris « dans nos poumons ».

Cependant, si l’on arrête sa production, il faut au plus vite trouver des solutions de substitution. Car en dehors de ses effets négatifs sur l’environnement, l'usage au quotidien du plastique est d’une grande importance.  Des emballages, des sacs, des chaises, des ustensiles de cuisine, des tables à manger… sont fabriqués à base de plastique.

C’est ainsi que dans les débats, plusieurs intervenants ont évoqué la nécessité de réfléchir à la question du recyclage pour parvenir à une économie circulaire. D’où l’importance de sa gestion rationnelle et de la prévention de son rejet dans l’environnement.