A l’écoute

Valeur cardinale et point de départ de la communication, l’écoute permet de mieux comprendre les aspirations et identifier les besoins les plus urgents des citoyens. L’écoute active, que l’on pourrait qualifier d’attention à l’autre, d’empathie en quelque sorte, ouvre de réelles perspectives si elle est pratiquée au quotidien par les gouvernants.

Vu sous cet angle, le rappel fait par le président de la République d’être toujours à l’écoute des Congolais sonne comme un nouvel engagement dans la prise en compte des problèmes des citoyens. « La croissance de notre économie ainsi que les réformes sociales majeures à venir doivent être résolument tournées vers, d’une part, la lutte contre le chômage, en l’occurrence le chômage des jeunes et, d’autre part, la réduction de la pauvreté », déclarait le chef de l’Etat dans son message de vœux à la nation, le 31 décembre dernier.

Si la résolution du chômage des jeunes auxquels l’année 2024 a été dédiée semble être actée, œuvrer davantage pour le bien-être de la population dans toute sa diversité doit être un leitmotiv pour l’exécutif. Il s’agit en clair de trouver des réponses pérennes aux questions de santé, d’éducation, de déplacements, de fourniture d’électricité et d’eau, des préoccupations majeures qui constituent la voie menant vers le développement.

Pour parvenir à remédier à ces problèmes, l’Etat en tant que garant du bien-être social de la population est ainsi appelé à doubler d’efforts en la matière. En même temps, il devra veiller à la consolidation des avancées déjà réalisées afin que les couches les plus vulnérables se sentent protégées et donc soutenues. Un devoir qui incombe à tout Etat de par le vaste monde.