Célébrons !

Le coup d'envoi de la 34^e édition de la Coupe d'Afrique des nations (CAN), que la Côte d'Ivoire accueille pour la deuxième fois de son histoire après celle de 1984, sera donné ce samedi. Un mois de compétition durant lequel les 24 meilleures sélections du moment vont s'affronter pour consacrer, le 11 février, un nouveau « roi » qui succédera aux Lions sénégalais, tenants du titre.

L’occasion sera très belle pour les amoureux du ballon rond comme pour chaque édition de cette fête du football africain de découvrir le plateau très relevé où tous les anciens vainqueurs du trophée sont au rendez-vous, mis à part le Soudan et le Congo. Pour ce qui est des Diables rouges, la longue absence pendant quatre éditions successives confirme toutes les difficultés  qu’ont nos joueurs à s’imposer sur  l'échiquier continental.

Naturellement, les Eléphants de Côte d’Ivoire, en leur qualité d’organisateurs, sont favoris aux côtés d’autres poids lourds, parmi lesquels les Lions de l’Atlas du Maroc, impressionnants lors de la dernière Coupe du monde ; les Sénégalais, détenteurs du titre, et les Fennecs d’Algérie. En revanche, les Pharaons d’Egypte, les Lions Indomptables du Cameroun, les Super Eagles du Nigeria ou encore les Black Stars du Ghana sont eux aussi prêts à créer la surprise.

Cette édition marquera le coup en terme d’organisation. Pour la première fois de l’histoire de la compétition, le vainqueur gagnera une importante somme de 6,4 millions d’euros, soit 40% de plus que ce que le Sénégal a touché lors de la dernière édition. Tout bien considéré, au-delà du grand événement sportif, la CAN est une immense opportunité économique. L’attribution des droits pour les chaînes de télévision qui diffusent les matches participe de ce challenge.

Célébrons le football africain et ses talents. Que le meilleur l’emporte !