Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
Quand le panier de la ménagère souffre de plus en plus !Samedi 10 Mai 2025 - 18:14 Dans des marchés domaniaux et de fortune, les prix des denrées alimentaires ne cessent de passer du simple au triple, sous l’œil impuissant des responsables en charge du contrôle commercial. Et c’est le panier de la ménagère qui paie chaque jour le lourd tribut. La population ne cesse de grincer les dents, se demandant où sont passés ces contrôleurs commerciaux dans nos villes car les vendeuses et vendeurs véreux ne font que s'entêter. Comment comprendre qu’un litre d’huile végétale passe brutalement de 750 à 1000 FCFA, un petit poisson fumé de 1000 à 2500 FCFA, un petit piment de 75 à 150 FCFA... dans les marchés sans la moindre réaction des autorités compétentes ? Ces agissements occasionnent des lamentations dans des ménages. A dire vrai, le manger est devenu très difficile, comme si on vivait un délestage alimentaire. Joindre les deux bouts du mois avec cette cherté des aliments est une vraie pilule amère à avaler. L'inflation continuelle des aliments dans des marchés crée une psychose dans des foyers conjugaux et occasionne des disputes entre époux au sujet de l’argent réservé à la « popote », c’est-à-dire la somme d’argent mise de côté qui doit servir mensuellement aux achats des provisions et aliments. « Un peuple qui ne se nourrit pas bien est un naturellement improductif sur tous les plans », dit un adage. En clair, les contrôleurs commerciaux ont du pain sur la planche. La population a des yeux tournés vers eux. En effet, l'anarchie incessante des prix est plus volontaire, car on ne paut pas comprendre que le manioc qui est produit sur le territoire national, le poisson qui est pêché dans nos eaux ou le gibier chassé dans nos propres forêts coûtent soient vendus à des prix faramineux. Et non pas que les denrées mises en vente coûtent cher, mais la quantité proposée diminue du jour au jour, ne reflétant pas l'exorbitation du prix. Pourtant, les gestionnaires des municipalités et les services commerciaux sont bien là. Ce qui est un peu amusant chez ces commerçants, ils continuent d’expliquer cette augmentation des prix des marchandises à travers les importations. Or, le commun des mortels sait bien que des produits locaux d'alimentation courante proposés dans nos marchés coûtent encore plus cher. En clair, les contrôleurs commerciaux devraient doubler d’efforts afin que cesse très vite cet état de chose, sinon c’est le panier de la ménagère qui continue de se vider du jour au jour. Affaire à suivre !
Faustin Akono Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |