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Multiplions des centres de sapeurs-pompiers dans nos villesSamedi 24 Mai 2025 - 19:23 Ce qui vient de se produire dans le cinquième arrondissement de Pointe-Noire, Mongo-Mpokou, précisément au quartier 512, laisse à désirer. Non loin du marché, il s’est déclaré un violent incendie dont les origines restent encore à déterminer. Quelques minutes après, de nombreux appels en vain en direction des services des combattants du feu ont été émis. C’est après 40 à 45 minutes que l’on voit arriver le véhicule des sapeurs-pompiers sous les huées des habitants en colère car l’incendie avait déjà rendu en cendres trois maisons. Désolation ! Dans la foulée, ces combattants du feu avancent comme arguments les embouteillages, l’éloignement de leur centre et la sempiternelle problématique du schéma directeur de la ville océane. Parmi les trois maisons incendiées, celle d’une vendeuse au marché du quartier 512. Heureusement pour elle, le sinistre s’est passé en plein jour et il n’y a eu aucun dégât humain; elle et ses enfants étant absents de la maison. Mais les dégâts matériels ont été considérables car les trois maisons ont été rendues en cendre. Les témoignages de la population font état du feu parti d'un câble électrique descendu jusqu’à atteindre la première maison et ensuite les deux autres. Dans ces trois maisons, l’une avait une bouteille de gaz butane. Ce qui vient de se produire à Mongo-Mpoukou n'est pas le premier cas déclaré dans la ville de Pointe-Noire. Cependant, quatre handicaps font que les services de sapeurs-pompiers arrivent toujours en retard sur les lieux des sinistres. Le premier, c’est l’éloignement des centres de sapeurs-pompiers; le deuxième, ce sont des embouteillages; le troisième, le mauvais lotissement de la ville avec un schéma directeur très obsolète; enfin, le quatrième handicap, c’est le décrochage souvent tardif des appels des citoyens par les services des sapeurs-pompiers. Ceci étant, multiplions des postes de sapeurs-pompiers dans des quartiers populaires afin que la promptitude soit au rendez-vous. Si ces combattants de feu arrivent toujours en retard, rien ne sera espéré par la suite, surtout que dans certains quartiers de nos villes, les rues ne sont pas bien tracées. Les combattants de feu ont encore du pain sur la planche, car il y a des pesanteurs qui fragilisent leur travail. A bon entendeur, salut !
Faustin Akono Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |