16 août

La date du 16 août prochain, retenue par la nouvelle Commission électorale indépendante chargée de préparer et de réorganiser les élections à la Fédération congolaise de handball  (Fécohand), en vue de renouveler les instances dirigeantes pour gérer l’olympiade 2024-2028, s’annonce décisive et l’échéance mouvementée. Frappée en plein cœur par l’annulation des élections, la Fécohand n’a plus rien à entreprendre cette saison.

Et les contradictions nées du précédent scrutin ont non seulement terni l’image de la discipline, mais ont eu aussi raison de l’organisation des compétitions nationales. Dans ces conditions, les clubs fragilisés par cette situation n’ont désormais qu’un seul souhait : voir la page du processus électoral être définitivement tournée et avancer. Attendu que l’expertise de la Fédération internationale de handball (IHF) en la matière était nécessaire pour vite relancer une machine déjà rouillée.

Mais en scrutant  de près  l’évolution du processus, l’on se rend compte que l’esprit d’ouverture prôné par le délégué de l’IHF est loin de satisfaire les attentes. La volonté exprimée au départ par la Chambre de conciliation d’arbitrage du sport, à savoir « On prend les mêmes et on recommence », n’étant pas prise en compte agace déjà d’un côté.

De l’autre côté, le fait de bloquer la machine à deux candidats paraissant irréaliste n’a pas apaisé les tensions. Bien au contraire, elles ont été amplifiées d’autant plus que  la reprise  des élections reste une aubaine pour ceux qui n’étaient pas sur la liste du scrutin contesté. Et pourtant, ouvrir ou pas n’est pas le problème. Le plus important est de proposer un projet ambitieux qui séduirait les électeurs.

Ce n’est que de la sorte que le handball congolais sortira grandi de cette triste épreuve. N’oublions surtout pas que privilégier l’intérêt général de ce sport afin de garantir une élection apaisée et de favoriser un retour harmonieux des activités du handball sur toute l’étendue du territoire national est le meilleur cadeau que l’on peut offrir aux athlètes.