Opinion
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Le pari réussi de BrazzavilleJeudi 24 Juillet 2025 - 20:29 Dans un contexte économique mondial morose qui n’épargne aucun pays africain, le Congo a fait le choix audacieux de maintenir son engagement culturel. La 12e édition du Festival panafricain de musique, lancée le 19 juillet au Palais des congrès, à Brazzaville, par le président Denis Sassou N’Guesso, témoigne de cette vision stratégique qui place la culture au cœur du développement. « Que la fête soit belle ! ». Ces mots présidentiels résonnent comme un défi relevé face aux difficultés économiques continentales. Car organiser un événement d’une telle envergure rassemblant artistes, chercheurs et diplomates du monde entier, nécessite des moyens considérables et une volonté politique forte. Sous l’impulsion de la ministre Marie-France Lydie Pongault, le Congo prouve qu’investir dans la culture n’est pas un luxe mais une nécessité. Le thème choisi, « Musique et enjeux économiques en Afrique à l’ère du numérique », illustre parfaitement cette approche : faire de la créativité africaine un levier économique durable. Le spectacle d’ouverture, « Année de la jeunesse », orchestré par le chorégraphe Gervais Tomadiatunga avec près de 200 artistes, incarne parfaitement cette ambition. Comme il le confie dans nos colonnes, cette jeunesse congolaise a su prouver « qu’elle peut faire rayonner notre culture, ici et ailleurs ». Un message d’espoir qui résonne au-delà des frontières. Brazzaville confirme ainsi son statut de capitale culturelle continentale, démontrant qu’en période de crise, l’art devient plus que jamais un vecteur d’espoir et d’unité.
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