Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
Faible tauxJeudi 11 Septembre 2025 - 20:31 Dépendant essentiellement des centrales thermiques, la République du Congo maintient un faible taux d’accès à l’électricité représentant 39% en milieu urbain et à peine 1% en milieu rural. Une insuffisance énergétique qui retarde considérablement l’industrialisation du pays du fait de cette pénurie constante. Un défi que les pouvoirs publics tentent de résoudre avec le soutien multiforme des partenaires. Mais renforcer les infrastructures, améliorer l'accès pour tous les citoyens et réduire les coupures fréquentes nécessitent de grands investissements pour relever ce défi. A ce titre, la réussite du Programme d’électrification des zones rurales (PEZor), d’un montant de près de 211 milliards FCFA, élaboré par le gouvernement, en partenariat avec le Programme des Nations unies devrait permettre de résoudre le problème. Ce programme prévoit l’installation de 257 mini centrales solaires photovoltaïques, de dix-neuf microcentrales hydroélectriques, la réhabilitation de cinq barrages, de dix-neuf microcentrales hydroélectriques, l’implantation de 1880 lampadaires et la construction de 243 km de réseau de distribution. Cette démarche vise non seulement à électrifier plusieurs localités, mais surtout à augmenter la capacité de l'entreprise E²C qui assure le service public. Espérons que le PEZor inaugure une nouvelle ère de l'électrification des zones rurales, d’une manière générale, et répond aux besoins énergétiques de la population congolaise sur l’ensemble du territoire national. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |