Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
RN2Samedi 4 Octobre 2025 - 16:15 Ceux qui empruntent la route nationale numéro 2 (RN2) en direction du Nord-Congo connaissent bien le fameux virage "Mbamba". Au départ de Brazzaville, il est situé juste après la localité d'Inoni falaise ; un angle à haut risque en raison de son inclinaison abrupte mais aussi de l’étroitesse de sa chaussée. À ce niveau, le virage à droite, immédiat, serré, n'autorise aucune distraction au volant. Le versant ci-devant étant de tous les dangers il faut, aussitôt l’orientation amorcée, tenir le frein pour descendre tout en plongée, braquer le volant juste à temps à gauche, puis poursuivre la descente en évitant les précipices que le bois alentour dissimule à peine de part et d’autre. Enfin, négocier la montée avec précaution avant que le cœur et le moteur fortement sollicités entre-temps ne reprennent leur cadence initiale propre à pomper le sang et le carburant normalement. Le sens opposé soumet aux mêmes exigences quiconque a su ménager sa monture. Mais le débat n'est pas là. Il concerne, au grand bonheur des usagers, la mise aux normes et l'élargissement en cours de la chaussée à cet endroit précis. Depuis quelque temps, la RN2, dans son tronçon Brazzaville-Ollombo, long de 388 km, est en travaux. Les endroits les plus dégradés reçoivent une nouvelle couche d'asphalte, la circulation automobile se fluidifie mais le travail n'est pas fini. Tout l’intérêt de ce qui précède tient au fait que l’on se soit attaqué à la fameuse entrée de Mbamba. Une fois le redimensionnement de cette voie sinueuse terminé et la RN2 complètement rénovée, suivront sans doute de nouvelles recommandations pour sa gestion. À ce jour, elle compte moins de postes à péage et à pesage comparée à sa cousine reliant Brazzaville et Pointe-Noire où un peu plus de 500 km sont balisés par cinq ou six postes. Sans rien anticiper, ou même affirmer que ce sera nécessairement le cas, les automobilistes devraient retenir que guettées par les impératifs de survie comme d’autres structures à valeur de service rendu ajoutée, les routes nationales ont besoin de s'autofinancer. L’un des moyens est bien le contrôle des passages. À condition, évidemment, d'offrir en contrepartie toutes les commodités à ceux qui sont appelés à participer à l'effort d'embellissement et d’entretien de ces principales voies de communication indispensables au développement de l’activité socioéconomique. Gankama N'Siah Légendes et crédits photo :La sortie de "Mbamba" vers la Léfini / Adiac Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |