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Ensemble avec le Sud global pour écrire un nouveau chapitre du développementVendredi 17 Octobre 2025 - 13:45
La Chine et l’Afrique, respectivement le plus grand pays en développement et le continent regroupant le plus grand nombre de pays en développement, sont membres naturels et piliers du Sud global, et ce de par leur histoire commune de lutte contre le colonialisme et l’hégémonisme et leur mission commune de réaliser le développement et le redressement. La Chine et l’Afrique représentent un tiers de la population mondiale. Sans la modernisation de la Chine et de l’Afrique, il n’y aura pas de modernisation mondiale. Comme l’a dit le président Xi Jinping, « la Chine demeure toujours membre du Sud global et elle fera toujours partie des pays en développement ». Tout ccomme la plupart des pays du Sud, la Chine avait connu une modernisation tardive. Grâce à ses efforts inlassables et acharnés, elle a réussi à tracer une voie de la modernisation à la chinoise et à réaliser des accomplissements remarquables dans son développement national. Aujourd'hui, la Chine est la deuxième économie du monde avec une contribution de 30 % à la croissance mondiale, devenant ainsi le moteur le plus stable et le plus fiable du développement économique mondial. Au lieu de chercher à devenir le seul gagnant, la Chine aura toujours son cœur et ses racines dans le Sud global, restera toujours unie avec les autres pays en développement par le même idéal et le même destin, et partagera toujours avec eux les opportunités de développement. Des ressources abondantes, une histoire profonde, une grande diversité culturelle et une population nombreuse et jeune... Tous ces éléments constituent un immense potentiel de croissance économique qui font de l’Afrique une source dynamique et une terre prometteuse pour le développement. Compagnon de route sur la voie vers la modernisation, la Chine reste engagée à offrir de nouvelles vitalités à l’Afrique et d’autres partenaires du Sud global par son grand marché domestique, et à soutenir le développement et la revitalisation de l’Afrique par la modernisation chinoise. À l’heure actuelle, le monde se trouve une fois de plus à une croisée des chemins importante. Certains pays, avec leur mentalité hégémonique, ont multipliéé unilatéralement les impositions tarifaires réciproques, aggravant sans cesse les tendances protectionnistes. Cela non seulement compromet l’autorité et l’efficacité du système commercial multilatéral, porte atteinte aux droits et intérêts légitimes des membres de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et perturbe l’ordre économique et commercial international, mais jette également une ombre d'incertitude et d'instabilité sur les perspectives du développement mondial. Dans ce contexte, le Premier ministre chinois, Li Qiang, a annoncé, le 23 septembre dernier, en marge de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations unies, que la Chine, comme un grand pays en développement responsable, ne solliciterait plus de nouveaux traitements spéciaux et différenciés dans les négociations actuelles et futures de l’OMC. Il s’agit d’une mesure importante que la partie chinoise a prise pour soutenir le système commercial multilatéral et d’un choix stratégique qu’elle a fait pour mettre en pratique la juste conception de l’équilibre entre l’équité et l’intérêt propre. Cette mesure, axée sur le développement, permettra au systhème commercial multilatéral de mieux se concentrer sur les questions de développement, de rendre le commerce international plus inclusif et bénéfique pour tous, et de mieux combler le fossé de développement Nord-Sud, en vue de réaliser l’objectif de l’OMC consistant à promouvoir le développement mondial. Il est à noter que cette mesure ne s’applique que dans le cadre de l’OMC, et qu’elle ne signifie pas que la Chine renonce à son statut et son identité comme pays en développement. Au contraire, cette mesure illustre sa confiance stratégique, sa détermination de l’ouverture et ses responsabilités en tant que plus grand pays en développement dans le monde. La Chine continuera de jouer un rôle exemplaire et de consolider les consensus sur la réforme entre les différentes parties, pour promouvoir ensemble la facilitation et la libéralisation de l’investissement et du commerce, en vue de créer un nouvel échiquier de commerce mondial mutuellement bénéfique et gagnant-gagnant. La Chine et le Congo, coprésidents du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac), ont porté haut l’étendard de solidarité et de coopération au sein des pays en développement. Ddébut septembre dernier, le président Denis Sassou N’Guesso s’est rendu en Chine pour participer aux activités commémoratives du 80e anniversaire de la victoire de la Guerre de résistance du peuple chinois contre l’agression japonaise et de la Guerre mondiale antifasciste. Au cours desquelles, il s’est entretenu avec le président Xi Jinping. Les deux chefs d’État ont annoncé ensemble le rehaussement des relations bilatérales pour bâtir une communauté d’avenir partagé Chine-Congo de haut niveau, donnant ainsi l’exemple à la coopération Sud-Sud. La Chine et le Congo sont acteurs importants dans la concrétisation de l’Initiative pour le développement mondial. La Chine est le premier partenaire commercial du Congo et un investisseur direct étranger important pour lui. Après avoir dégagé un consensus sur les résultats précoces dans le cadre de l’Accord de partenariat économique pour le développement partagé, la Chine et le Congo sont en train d’accélérer la signature et l’entrée en vigueur de cet Accord, ce qui permettra aux entreprises congolaises de bénéficier rapidement du traitement de tarif douanier zéro, et d’ouvrir de nouvelles perspectives pour la coopération sino-congolaise en matière de commerce et d’investissement. Dans l’avenir, la partie chinoise est prête à travailler avec la partie congolaise, en suivant le courant de l’époque et ouvrant de nouveaux horizons sur la base des acquis, à assumer les responsabilités de la coprésidence du Focac, à assurer une bonne mise en œuvre des dix Actions de partenariat, et à renforcer la coopération dans les domaines importants tels que l’industrie verte, l’e-commerce, le paiement numérique, les sciences et technologies et l’intelligence artificielle pour avancer main dans la main sur la voie de modernisation et œuvrer ensemble à la construction d’une communauté d’avenir partagé Chine-Congo de haut niveau. La partie chinoise se mettra solidement du côté des pays en développement et du Sud global, poursuivra le véritable multilatéralisme et préconisera une multi polarisation égale et ordonnée ainsi qu'une mondialisation économique inclusive et bénéfique pour tous, injectant davantage de stabilité et d’énergie positive à l’économie mondiale turbulente, de sorte à apporter de nouvelles contributions plus importantes à la construction d’une communauté d’avenir partagé pour l’humanité !
An Qing, ambassadeur de la Chine au Congo Légendes et crédits photo :AN Qing, ambassadeur de la République populaire de Chine au Congo Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |