Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fin mot du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
Option de paixSamedi 6 Décembre 2025 - 20:12 Dans la crise qui oppose le Rwanda et la République démocratique du Congo (RDC), la position de la République du Congo, pays avec lequel les deux premiers partagent le même espace géographique -l’Afrique centrale- est demeurée constante : inciter les parties à dialoguer malgré les conséquences dramatiques des violences que subissent les populations civiles innocentes des provinces du Nord et du Sud-Kivu depuis trois décennies. Quitte à être parfois traitée de tous les noms d’oiseaux, Brazzaville a maintenu les liens d’amitié et de coopération avec Kinshasa et Kigali, jugeant que seule une paix des « braves » impliquant les deux pays voisins est en mesure de stabiliser la situation à leurs frontières communes et ouvrir la voie au retour de la confiance. Un tel vœu passe nécessairement par des pourparlers directs entre les plus hautes autorités des deux pays. La présence, le 4 décembre, à Washington, aux Etats-Unis, des présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagamé suivie de la signature d’un accord de paix supervisé par leur hôte, le président américain, Donald Trump, participait de cette volonté de parvenir à une solution négociée à la lancinante crise. Tant en effet qu’ils ne se parleront pas, les deux dirigeants ne pourront cheminer vers l’apaisement dont leurs compatriotes ont tant besoin. Du fait de ses diverses implications, le conflit de l’Est de la RDC est complexe. Eclaté en 2016 à la suite de l’insurrection menée par l’AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo) de Laurent Désiré Kabila, il a fortement nui à la stabilité de la région des Grands lacs et au-delà mais aussi mis à mal nombre d’initiatives diplomatiques. De Doha à Luanda, en passant par Nairobi, Addis-Abeba et Washington, la preuve est donnée de ce que pour le bien de tous, et surtout pour aller au développement, Kinshasa et Kigali ont l’indispensable obligation de fumer le calumet de la paix. Du côté de Brazzaville, l’accord trouvé dans la capitale américaine est vivement salué. Prions cette fois qu’il soit le bon. Définitivement ! Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |



















