Idées forces du 3 mars

* « Le journaliste et l’intellectuel sérieux ont leur langue et leur plume pour s’exprimer. Le sénateur et le député sérieux, l’Hémicycle pour le faire. Le religieux et le prêcheur sérieux, le lieu de culte pour le faire. La rue, il faut la laisser aux hommes politiques, aux syndicalistes et aux populations victimes d’exactions ou de manquements de la part des gouvernants. »

Gorgui Dieng,
Professeur titulaire, Etudes africaines et postcoloniales, Université de Dakar (Ucad), 19 février 2015

* «Il ne faut pas considérer sa liberté comme la seule vérité. La France n’est pas la conscience du monde »

Salahaddine Mezouar, ministre marocain des Affaires étrangères, Jeune Afrique N°2822 du 8-14 février 2015

* « Si quelqu’un s’avisait à l’intérieur comme à l’extérieur, à menacer la sécurité de la transition, évidemment à ce moment là, on se cabre et on riposte. »

Michel Kafando, président de la transition, Burkina Faso, RFI, 02 mars 2015

* « L'État islamique a choisi d'être l'ennemi de l'Occident, mais les dirigeants de ce dernier rechignent à réfléchir aux raisons qui poussent les islamistes à nous considérer comme l'ennemi à abattre »

Alexandre del Valle, géopolitologue, ancien éditorialiste à France Soir, enseignant de Relations internationales à l'Université de Metz, Atlantico.fr, 02 mars 2015

* « Les dirigeants se concentrent sur d’autres priorités comme les maladies et la sécurité alimentaire, mais l’urbanisation est au coeur de tout. Si l’on bâtit des infrastructures et des écoles dans les zones urbaines, les autres problèmes se résoudront d’eux-mêmes. »

Eytan Stibbe, PDG de Vital Capital, African Business | Hors Série Villes africaines, février 2015