Agressions

Comme on pouvait s’y attendre à l’approche des évènements majeurs qui se préparent dans notre pays, les attaques contre l’entourage du Président de la République ont repris dans la presse occidentale. Ces attaques, basées sur des fantasmes, ont pour but évident d’enrayer le processus qui vise à doter le Congo d’une gouvernance mieux adaptée à ses réalités présentes. Elles n’ont bien entendu aucune chance de bloquer ou de retarder ce changement, mais témoignent de l’inquiétude que provoque dans certains milieux la perspective d’une stabilisation durable de notre pays.

Passons sur le fait que les agressions en cours se nourrissent d’informations transmises, soi-disant, par des membres bien informés de l’appareil étatique congolais ; le simple fait qu’aucune source ne soit citée précisément dans les documents à charge circulant sur le « net » prouve de façon évidente qu’il s’agit d’une agression d’ordre purement politique. Arrêtons-nous, en revanche, quelques instants sur l’objectif que visent les agresseurs, car il est révélateur de l’inquiétude que suscite l’influence croissante des plus hautes autorités de notre pays dans la sphère africaine.

Il est clair, en effet, que la perspective de voir le Congo changer de Constitution pour asseoir sa stabilité interne sur des bases encore plus solides qu’aujourd’hui affole ses adversaires. Convaincus que cette réforme a pour seul but de permettre au Président Denis Sassou N’Guesso de se maintenir au pouvoir alors que rien ne permet de le démontrer, les ennemis internes et externes de notre pays sont prêts à recourir aux pires extrémités pour l’empêcher. Et, bien entendu, ils usent et abusent dans ce but de la fâcheuse propension de quelques grands médias étrangers à relayer sans jamais les vérifier les « informations » qui leur sont transmises.

Comme les agressions précédentes, celle-ci n’a bien évidemment aucune chance de réussir. Mais elle confirme, s’il en était besoin, que notre pays n’a pas encore gagné la bataille qu’il mène depuis la fin de la guerre civile de 1997 contre les forces obscures acharnées à poursuivre la colonisation sous des formes différentes. Mieux vaut le savoir !