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OngSamedi 14 Mars 2015 - 14:15 Qui sont donc ces Organisations non gouvernementales sulfureuses dont les cibles privilégiées sont des chefs d’État africains et leurs familles, dont les accusations se trouvent relayées avec un amateurisme confondant par les grands médias occidentaux, que personne à l’exception de quelques juges français peu au fait des réalités ne prennent au sérieux et qui font de ce déni un juteux business ? Oui, qui sont ces Ong et qui se cache derrière elles ? À ces deux questions, il n’est pas très difficile de répondre même si les gouvernements occidentaux ferment les yeux sur leurs agissements au point que l’on en vient à se demander s’ils ne cherchent pas, par le biais de ces organisations sulfureuses, à regagner le terrain perdu sur notre continent faute d’avoir compris à temps que celui-ci émergerait plus vite qu’on ne le pensait. N’allons pas jusqu’à citer ici des noms : ce serait faire trop d’honneur à des individus peu scrupuleux pour qui l’Afrique, comme au temps de la colonisation, reste le continent où tous les excès, toutes les violences, tous les abus sont permis. Mais dressons en quelques mots le portrait de ces organisations qui perpétuent des rapports humains dégradés que l’on croyait à jamais révolu. Au cœur de chacune d’elles se trouve de petits groupes d’hommes et de femmes qui ont choisi de bâtir leur fortune sur la crédulité humaine. Chacun d’eux dissimule donc sa véritable raison d’être derrière une sorte de rempart en carton qui prend les formes les plus diverses : défense de l’État de droit, lutte contre la corruption, procès de la mal gouvernance, protection des droits individuels, etc. À leur tête se trouve toujours un homme ou une femme de couleur blanche et de nationalité occidentale qui a une solide expérience dans la manipulation des médias et se réclame généralement de ce qu’il est convenu d’appeler la « gauche ». Mais si l’on regarde qui finance leurs activités, l’on constate vite que les « donateurs » sont toujours de puissants groupes industriels et financiers basés en Europe ou aux États-Unis, parfois même l’un ou l’autre de ces criminels en col blanc que sont les « fonds vautours ». Quand donc les dirigeants et les journalistes du Vieux continent se décideront-ils à traquer la vérité là où elle se dissimule ?
Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) |