Jeux africains

À moins de six mois des Jeux africains, force est de constater qu’il reste encore un long chemin à parcourir si l’on veut que les infrastructures nécessaires à leur bonne tenue soient achevées et que les manifestations destinées à inscrire leur cinquantième anniversaire dans l’Histoire soient correctement préparées. Ceci ne veut pas dire, contrairement à ce qui s’écrit sur la « toile », que leur déroulement à Brazzaville est menacé, mais qu’un ultime coup de collier est nécessaire.

Le Congo, notre Congo, ne peut en effet se permettre la moindre erreur dans la conduite de cette nouvelle et grande aventure. Non seulement les regards de tous les peuples africains seront fixés sur lui, pendant les deux longues semaines que dureront ces jeux, mais encore l’ampleur des opérations conduites à Brazzaville pour assurer leur réussite sera perçue partout dans le monde comme un signe de vitalité dont peu de peuples sont aujourd’hui capables.

Si l’édition 2015 des Jeux africains est réussie, les retombées de toute nature seront considérables pour la nation congolaise tout entière. Si elle est ratée, ou du moins entachée de manquements trop évidents, ses effets négatifs seront difficiles à gérer. Aussi convient-il aujourd’hui, alors que nous entrons dans la phase ultime de leur préparation, de bander tous nos muscles pour qu’au final le succès soit au rendez-vous et que l’Afrique tout entière vibre quinze jours durant dans la fièvre des compétitions sans que la sérénité des Jeux soit troublée par des problèmes matériels mal résolus.

Disons-le sans le moindre doute : nous sommes capables de mener à bien cette grande et belle aventure. Mais pour y parvenir, la nation congolaise tout entière, et pas seulement l’État, doit se mobiliser. Exactement comme nous l’avions fait lors de la célébration des cinquante années de l’indépendance du Congo il y a cinq ans, cet anniversaire qui fut perçu partout comme une preuve de notre vitalité retrouvée.

Alors qu’une nouvelle page de notre Histoire est sur le point de s’ouvrir, l’enjeu que constituent les Jeux africains est considérable à tous égards. Il incombe donc à chacun d’entre nous, du haut en bas de l’échelle sociale, d’en tirer la conclusion tant qu’il en est temps et d’assumer ses responsabilités.