Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
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- Tribune libre - Sergueï Lavrov
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- Analyse - Xinhua
CalendrierLundi 30 Mars 2015 - 11:15 Lentement, par petites touches, presque insensiblement donc, se précise le calendrier des évènements à venir sur le plan politique. Certes, il est encore impossible d’avancer des dates étant donné la prudence avec laquelle progressent les plus hautes autorités de l’État, mais des signaux envoyés ici et là, l’on peut déduire que les trois grandes étapes du processus seront les suivantes. Première étape : le dialogue national. Il est engagé de façon informelle depuis plusieurs mois et malgré les divergences de fond qu’il révèle, l’on peut imaginer sans grand risque de se tromper qu’il prendra une forme officielle dans les trois mois à venir. S’il est impossible de dire comment il s’organisera, il est à peu près certain qu’il ne se limitera pas à la classe politique et permettra à la société civile tout entière d’exprimer ses attentes. Et, bien sûr, au cœur du débat figurera la question de la révision ou du changement de la Constitution par voie référendaire. Deuxième étape : le référendum. Étant donné la cascade des évènements qui se dérouleront au Congo dans les six mois, à venir – Festival panafricain de musique, Fête nationale, Jeux Africains pour ne citer qu’eux – les citoyens ne pourront être convoqués que dans les trois derniers mois de cette année 2015 ou au tout début de l’année 2016. Avec un point d’interrogation majeur qui est celui de la question posée aux électeurs : soit le principe du changement ou de la révision du texte fondamental qui serait ensuite soumis au Parlement réuni en Congrès, soit carrément les articles de la nouvelle Constitution. Troisième étape : l’élection présidentielle. Elle suivra dans la foulée l’adoption ou le rejet de cette réforme de la gouvernance publique, inaugurant une période de transition dont les conditions auront, sans doute, été fixées lors du débat national. Que se passera-t-il alors ? Bien malin qui peut aujourd’hui le dire ou même, plus simplement, le déduire des propos que tient le président de la République sur le sujet. Mieux vaut donc éviter de se lancer dans des spéculations qui pourraient se révéler contraires à la réalité et s’en tenir aux faits dont nous allons être les témoins. Observons et attendons la suite des évènements. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) |