Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
SpéculationsLundi 11 Mai 2015 - 19:19 Dès lors que l’on réfléchit à la réforme des institutions sur lesquelles est bâtie la démocratie congolaise depuis le début des années 2000, la question suivante se pose avec acuité : quel peut-être le calendrier qui permettra aux citoyens de se prononcer en toute liberté sur la réforme de la gouvernance publique qui va leur être proposée ? Sans prétendre lire dans le marc de café, mais en tenant compte des échéances incontournables tels que le Festival panafricain de musique, la Fête nationale du 15 août, ou les Jeux africains, et en prenant aussi en considération les indications que donnent par petites touches et de façon subtile les plus hautes autorités de la République, l’on voit se dessiner le schéma suivant : ° Dernier trimestre de l’année 2015 : tenue du dialogue dit « inclusif » qui permettra aux élus du peuple, aux responsables des partis politiques, aux représentants de la société civile, aux chefs des institutions traditionnelles de se prononcer sur le principe du changement de Constitution. ° Premier trimestre de l’année 2016 : si un accord n’a pas été trouvé lors de cette Conférence nationale d’un nouveau genre, organisation du référendum qui permettra au peuple congolais de se prononcer directement lui-même sur la réforme des institutions appelées à régir le pays. ° Deuxième trimestre 2016 : cette consultation populaire ayant été conduite jusqu’à son terme logique qui visait à voter le principe du changement de la Constitution, adoption par le Parlement réuni en Congrès du nouveau Texte fondamental qui régira la République. ° Troisième trimestre 2016 : mise en place des nouvelles institutions de la République avec, notamment, l’organisation de l’élection présidentielle sur les bases de la nouvelle Constitution, mais en tenant compte de la date butoir fixée pour la tenue de ce scrutin essentiel. Même si le calendrier des évènements à venir ne semble pas encore arrêté, il n’est pas inutile d’avoir présentes à l’esprit les étapes probables du processus qui rythmeront la vie de notre nation tout au long des prochains mois. Simple spéculation ? Certes, mais il n’est jamais mauvais d’anticiper l’avenir ! Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) |