Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
Quand les « VIP » gaspillent la jeunesse !Samedi 13 Juin 2015 - 12:45 Sans risque de nous tromper, les VIP dignes de ce nom sont des milieux réservés aux hommes d’un certain âge et d’une certaine moralité. Ils sont loin de ce qui se passe maintenant, tous les cent mètres, le long des artères et dans les quartiers populaires de nos villes où des mineurs sont reçus sans la moindre inquiétude pour s’abreuver et s’engouffrer des liqueurs, de la bière et de tout autre excitant jusque tard dans la nuit. Or à dire vrai, VIP en anglais (Very important person) et en Russe (Viesima imenitaïa Persona) se veut un milieu réservé aux personnes majeures d’une bonne moralité capables de conduire les autres. Bref des hommes intègres du point de vue de leurs fonctions ou du rôle qu'ils jouent dans la société. Que constatons-nous aujourd’hui ? Ces VIP sont désormais très fréquentés par des mineurs dont l’âge varie entre 14 et 17 ans. Leur présence ôte même à ces espaces fermés, sinon feutrés, leurs qualités de VIP. Ils deviennent vulgaires car transformés en simples lieux de consommation d’alcool. Sans plus. Sauf de servir à des danses malpropres et indigestes. Si l’on n’y prend pas garde, ces milieux servir de repaire ou de laboratoire pour le grand banditisme. Pour preuve, nombreux sont des adultes qui commencent à fuir ces VIP à cause de la présence dérangeante des mineurs, souvent iconoclastes et imbus d’eux-mêmes. Or hier, on pouvait appeler par VIP, un Night Club jouant une musique douce dont les décibels étaient contenus dans la salle permettant aux uns de débattre de des grands sujets, aux autres de traiter affaires, si ce n’est de se détendre en dansant sans troubler l’ordre établi ou porter atteindre à la sérénité des lieux. Ces endroits attiraient, hier, des hommes d’un certain âge pour leur discrétion et le degré de sécurité. Devant le tableau actuel que présentent les VIP, quelques questions s’imposent. « Où les adolescents trouvent-ils autant d’argent pour fréquenter ces milieux chaque jour ? », « Que peut attendre le pays d’une telle jeunesse ? », « Que faire pour arrêter cette dérive de notre jeunesse ? », « ne faut-il pas interpeller les responsables des VIP ? », « La quête du gain prime-t-elle sur l’éducation de la jeunesse ? » Autant de questions à l’endroit de tous : gouvernants, pouvoirs publics, acteurs politiques et sociaux, religieux, parents, commerçants, etc. Car, si rien n’est fait la chose prendrait des proportions déplorables et les conséquences sont graves pour le pays tout entier. Faustin Akono Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |