Opinion

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Certitude

Mardi 16 Juin 2015 - 15:15

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À ceux qui s’inquiètent, ici et ailleurs, du climat dans lequel se dérouleront les grandes échéances à venir, disons que tout est d’ores et déjà mis en œuvre pour permettre aux citoyens congolais d’exprimer leurs choix en toute liberté. Ayant subi, dans un passé qui n’est pas si lointain, de profondes blessures en raison des dérives engendrées par la passion politique, notre pays mettra tout en œuvre pour que le référendum constitutionnel, s’il est confirmé, l’élection présidentielle et les élections législatives qui suivront ne soient en rien perturbées.

Il est vrai que les propos de l’un ou l’autre tenant de l’opposition radicale peuvent aujourd’hui faire craindre de nouveaux dérapages, mais l’État s’est reconstruit de telle manière, au cours des quinze dernières années, qu’il est capable de maintenir la paix sur toute l’étendue du territoire. Les administrations nationales et locales, les forces de l’ordre, les institutions jusqu’au plus haut niveau de l’État sont suffisamment conscientes des risques de désordre social que porte en elle la passion politique pour ne prendre aucun risque dans ce domaine. Et comme, au-delà de la stabilité intérieure de notre pays, il y va de notre image au plan international, on peut être certain que toutes les précautions seront prises dans ce sens.

Si donc celles et ceux qui appellent, directement ou indirectement, nos concitoyens à descendre dans la rue pour s’opposer aux consultations populaires en préparation ont encore un brin de sagesse, ils s’abstiendront d’appeler leurs supporters à manifester leur opposition autrement que dans les urnes. Non seulement, en effet, ils ne seraient guère écoutés par une population qui a payé au prix fort l’inconscience de leurs prédécesseurs, mais encore ils perdraient le peu de crédibilité qui leur reste en refusant à cette même population le droit de se prononcer librement sur la gouvernance publique. Le danger auquel ils se trouveraient alors confrontés est d’être purement et simplement rayés de la carte politique par ceux-là même qu’ils prétendent représenter.

Aussi jeune soit-elle, notre démocratie a tiré de son passé troublé les leçons qui s’imposaient. Elle ne se laissera plus manipuler !

Les Dépêches de Brazzaville

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