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Fespam

Vendredi 17 Juillet 2015 - 9:11

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Il est bien vrai que les tracas financiers engendrés par la chute brutale des cours du pétrole ont « plombé » le budget du Festival Panafricain de Musique qui débute demain à Brazzaville. Mais cela n’empêchera nullement cette nouvelle et dixième édition de s’inscrire dans les annales du Congo si du moins, comme il faut l’espérer, les musiciens de tout le continent se mobilisent et si les Congolais eux-mêmes s’engagent à fond dans cette nouvelle et passionnante aventure.

Ayant vécu, au lendemain des guerres civiles de 1997-1998, la renaissance du Fespam, nous pouvons témoigner une nouvelle fois, ici, que l’argent n’est pas la clé de la réussite d’une telle manifestation. Certes, il en facilite l’organisation technique et matérielle, mais il ne remplace pas le génie humain, c’est-à-dire la capacité des artistes à enflammer la foule passionnée qui se presse partout où ils se produisent. Nous en avons eu la preuve à maintes reprises tout au long des deux dernières décennies.

Pour toutes sortes de raison, il faut que cette nouvelle édition du Fespam s’impose une fois de plus comme le rendez-vous incontournable de la musique africaine. S’inscrivant en bonne place dans le calendrier très chargé des grands évènements de l’année 2015, qui culminera en septembre avec les Onzièmes Jeux africains, elle doit, d’abord, démontrer l’incroyable vitalité des artistes du continent. Elle doit, ensuite, apporter une fois encore la preuve que le Congo a en lui tous les ressorts nécessaires pour relever le défi lancé par le continent et cela, même si la réduction drastique de ses finances rend plus difficile un tel exploit. Elle doit, enfin, répondre aux attentes d’un public que la musique, le rythme, les sonorités les plus diverses plongent dans un rêve éveillé.

Disons donc à celles et à ceux qui ont pour mission de relever ce défi que nous, journalistes, nous mettrons une fois encore tout en œuvre pour les accompagner. Certes, nous n’avons pas les moyens de leur apporter l’aide financière nécessaire, mais nous avons suffisamment démontré ces dernières années le rôle que joue la presse dans la mise en avant des initiatives publiques et privées pour garantir aux responsables de ce festival qu’ils seront entendus et relayés.

Vive le Fespam 2015 !

 

Les Dépêches de Brazzaville

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