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JA-50: plus que deux semaines et quelques jours...

Lundi 17 Août 2015 - 12:30

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… Et la jeunesse africaine fera de Brazzaville, capitale du Congo, au mois de septembre, celle de sa plus grande fête sportive de la fin d’année 2015. L’événement marquera, on le sait, les cinquante ans des Jeux africains, commencés ici même, un certain mois de juillet 1965. Cela est synonyme de beaucoup de responsabilité pour le pays hôte qui est mis à l’épreuve de réussir cet important rendez-vous. Engagé dans une aventure inédite de construction de plusieurs installations sportives en deux ans, le Congo est sur ce point précis en train de gagner le pari, si ce n’est pas presque fait. Mais ses insomnies ne font que commencer.

Le genre de manifestation que nous-nous apprêtons à célébrer, du 4 au 19 septembre, ne tourne pas en effet qu’autour des infrastructures qui lui sont dédiées. Tant mieux, d’ailleurs, si celles-ci répondent aux normes internationales ainsi que l’ont répété, à plusieurs reprises, les experts sportifs à l’occasion de leurs différentes visites de terrain. Les architectes physiques et moraux de ces "hauts faits" ne peuvent, en retour, que recevoir les plus dignes éloges de leurs compatriotes qui les prient de toujours bien faire. Mais, la fête qui approche aura d’autres impératifs pour être belle. Au premier rang desquels, l’organisation.

L’organisation, évidemment, sera la pierre angulaire des Jeux africains du cinquantenaire. Il est à noter qu’un comité spécialisé avait été mis en place et a travaillé comme il a pu. Réunissant plusieurs Congolais, le Coja (Comité d’organisation des Jeux africains) produira pour la mémoire ses cahiers à la fin de son exercice, lorsque les délégations congolaises et africaines, qui prendront d’assaut les lieux d’accueil et des jeux rentreront chez elles au terme des compétitions.

En revanche, le Coja est attendu d’une part sur l’accueil, l’hébergement, le transport et la restauration des délégations. Il sera apprécié, d’autre part, sur le déroulement même des jeux dans les différentes enceintes, en termes de respect du timing  horaire par exemple. Cela nécessite des hommes rompus à la tâche, disposant en même temps de moyens adéquats pour remplir leur mission. Cela dépendra aussi, même beaucoup, d’ailleurs, a indiqué une éminence de la chose sportive nationale, de la manière dont les confédérations impliquées mettront en œuvre les programmes de leurs nombreuses rencontres. « Plus, en effet, ces dernières cultiveront la discipline, mieux les compétitions se porteront », a ajouté notre interlocuteur.

En même temps, les JA ce sera aussi la mobilisation des Congolais. Il ne faut pas perdre de vue qu’il est un honneur et une fierté pour le Congo d’accueillir toute l’Afrique sportive sur son sol. On dit du Congo qu’il est une terre d’hospitalité. Par l’honneur qui lui est fait, Brazzaville, ancienne capitale de l’Afrique équatoriale française, ancienne capitale de la France Libre doit, dans le moment présent, devenir une terre du sport à travers l’appropriation de l’événement par la jeunesse congolaise dans sa diversité, par tous les Congolais qui adorent le sport. Parties prenantes à tout l'ensemble, la Communication doit donner le meilleur d’elle-même, la sécurisation des jeux doit être irréprochable.

L’avantage avec les Jeux du mois prochain vient de ce qu’en raison de la multiplicité, disons de l’abondance des disciplines sportives en compétition, chacun peut y trouver son compte. Au total vingt-et-une disciplines décisives sont au programme associées à deux autres de démonstration que seront le Nzango et la Boxe des Pharaons. Cinquante-et-un pays mobilisés pour quelque 8000 athlètes attendus, ce sont là autant de raisons pour faire rêver plus d’un assidu de sport.

Il est vrai aussi, en pareille circonstance, que l’engouement des spectateurs grandit avec les exploits de leurs représentants sur le terrain. Les Congolais ne devront donc pas faire de la figuration dans leurs propres installations. On espère en même temps que les fédérations ont préparé leurs athlètes en connaissance de cause ; que les Africains de toutes les nations invitées brilleront de mille feux. Dernière prière appuyée : qu’au finish, les uns et les autres accordent leur indulgence à ce qui n’aura pas bien tourné dans cette grosse entreprise sportive commune portée par le Congo au nom de toute l’Afrique.

Soyons tous sportifs du 4 au 19 septembre !

Gankama N'Siah

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