Opinion
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Quand joie et acclamation accompagnent l’aménagement tous azimuts du pays !Dimanche 20 Septembre 2015 - 12:06 Tout en évitant de nous perdre dans une litanie de définitions de différentes approches, disons-le clairement et de façon concise que l’aménagement du territoire est l’ensemble des actions menées par des acteurs publics et/ou privés en vue de transformer radicalement le paysage d’un pays ou d’une localité pour pouvoir satisfaire les besoins vitaux de la population. Si cette définition satisfait nos lecteurs, on peut en convenir avec eux sur ce que l’arrière-pays congolais se transforme radicalement grâce à la politique d’aménagement initiée. Et lorsqu’on interroge les habitants des départements, des districts, des villages où ces actions sont entreprises ou en cours, tous, comme un seul homme, reconnaissent que les signes de modernité sont bien visibles. Ces populations n’hésitent pas de remercier les pouvoirs publics pour ces travaux. On le voit lors des poses de premières pierres pour la constructions des infrastructures ou lors des inaugurations des ouvrages, une phrase revient tel u refrain : « Merci et continuer de poser de tels actes ». Des propos qui expriment la joie ressentie, l’encouragement d’une politique et le soutien aux pouvoirs publics, donc au gouvernement. Que ce soit à Sibiti en 2014, ou récemment à Ouesso, les Congolais sont unanimes sur les effets bénéfiques de l’aménagement tous azimuts de leurs localités. « Pourquoi ne pas avoir de la joie lorsque je vois aujourd’hui ce qui hier n’était qu’un rêve ? », déclarait il y a trois ans de cela un habitant d’Ewo qui hier n’était qu’un « gros village ». Aujourd’hui, cette localité a pris les allures d’une cité moderne : eau potable, voiries urbaines, stade et aéroport, etc. Ceci est valable pour bien d’autres localités où la municipalisation est passée. C’est bien cela l’aménagement tous azimuts. Dans la même optique, il y a quelques semaines les Brazzavillois étaient au bord du fleuve Congo pour acclamer la pose de la première pierre de l’auto-route de la Corniche liant les quartiers sud de la ville à ceux du nord. Et si hier il était impossible voire même utopique de partir de Pointe-Noire par véhicule pour la Sangha, aujourd’hui, c’est une vraie réalité. Des gestes qu’accompagnent les acclamations du peuple. Ces efforts des pouvoirs publics, il faut le dire, sont appuyés par de nombreux privés républicains, soit en immobiliers, soit en travaux de génie civil, soit en voiries urbaines, soit en édifice d’utilité publique. La radio, la télévision et les journaux rapportent des réceptions d’ouvrages par des autorités, en termes d’école ou autres, dons faits à la République par des bonnes volontés. Des gestes au compte de l’aménagement tous azimuts du pays. Au-delà de ce que l’on peut dire ou écrire, cet aménagement a réussi à freiner le phénomène d’exode rural qui a vidé considérablement nos campagnes pendant des décennies. Aujourd’hui, nombreux sont des jeunes qui quittent les grandes villes (Brazzaville et Pointe-Noire surtout) pour aller s’établir dans les cités jadis repoussées par des jeunes fonctionnaires. Etc.
Faustin Akono Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |