Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
Constitution 2015 (1)Mardi 6 Octobre 2015 - 17:18 La date du référendum étant connue, les grandes lignes de la nouvelle Constitution définies, l’esprit du nouveau Texte fondamental clairement affiché, que peut-on dire de plus à vous, lecteurs, qui nous faites l’amitié de parcourir chaque matin ces quelques lignes ? Ceci tient en trois propositions, dont nous formulons ici et aujourd’hui la première. La République du Congo est incitée par ses plus hautes autorités à tourner une nouvelle page de son Histoire, mais nul ne sait encore si le peuple congolais s’y résoudra. Pour le savoir il faudra attendre le résultat du vote qui sera rendu public dans les heures suivant la clôture du scrutin partout où les citoyens seront appelés à déposer leur bulletin dans l'urne le 25 octobre. Anticiper ce résultat, comme le font certains, en le dénonçant comme acquis d’avance n’est pas autre chose qu’un déni de démocratie. De la même façon qu’une partie de la classe politique congolaise se déconsidère en refusant aux électeurs et aux électrices en âge de voter le droit de se prononcer librement sur le texte de la nouvelle Constitution, de la même façon celles et ceux qui dénoncent par avance le résultat de cette grande consultation populaire démontrent leur rejet du système démocratique. Pour que les choses soient tout à fait claires, il faut dire que tout dépend, en réalité, de la façon dont sera organisé le référendum sur le terrain et dont sera menée la campagne électorale dans les différentes circonscriptions par les formations politiques qui se déclarent pour ou contre la réforme constitutionnelle. Si, en effet, l’organisation matérielle du scrutin dépend essentiellement des administrations nationales et locales, son organisation politique dépend, elle, des partis et de la société civile. Selon que la campagne sera animée ou non, le résultat du scrutin sera indiscutable dans un sens ou dans un autre. Autant dire que la partie est loin d’être jouée quoi qu’en disent ceux qui refusent l’idée même du changement de la Constitution. Autant dire aussi que la majorité comme l’opposition vont devoir faire la preuve de leur représentativité (à suivre).
Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |